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Gestion des catastrophes naturelles

L’UE veut aider les Maghrébins


30 Septembre 2014 | 19:19
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Auteur : Hamid Salhi


En cas de séisme ou d’inondations dans l’un des pays maghrébins comme l’Algérie, l’aide internationale et notamment européenne peut s’avérer nécessaire. C’est pour coordonner ces actions qu’un atelier régional de formation a été organisé par l’Union européenne dans le cadre du programme de prévention lors de la dernière semaine de septembre  à Rabat. Des représentants de Tunisie, d’Égypte, d’Algérie et du Maroc sont formés au mécanisme de Soutien par la Nation Hôte (HNS), c'est-à-dire à demander l’aide internationale en cas de catastrophe dans leur pays, mais surtout à la coordonner.
Ces agents doivent être préparé à accueillir l’aide internationale et savoir par quels ports et aéroports arrivera l’aide et éviter que les équipes ne restent pas bloquées à l’aéroport par des formalités administratives. Il faut surtout savoir qui va coordonner l’ensemble, a explique Raphaël Roche, expert européen en protection civile. Les pays maghrébins dont ‘Algérie sont soumis à divers risques notamment au Nord où il y a une forte concentration des activités industrielles et commerciales et même des stocks de produits pétroliers. Les risques naturels sont les mêmes dans tout le bassin méditerranéen exposé aux tremblements de terre, aux inondations et aux feux de forêts.
L’Algérie coordonne aussi avec ses voisins pour épargner d’autres risques comme l’invasion acridienne désastreuse pour les récoltes de tout le Maghreb car les catastrophes ne s’arrêtent pas à la frontière, souligne Laurent de Pierrefeu, expert européen en protection civile et formateur.
L’entraide peut parfois conduire des Algériens à participer à des actions en Europe du Sud comme pour la lutte anti-incendie.
En Algérie, les citoyens ne s'assurent pas contre les catastrophes naturelles malgré le fait que l’assurance contre les effets des CAT NAT est rendue obligatoire par la loi de 2003. Toutefois, elle est peu demandée par les propriétaires des biens immeubles. Sur 7 millions de logements assurables, il n’y a qu’un demi-million qui l’est effectivement.
Le tremblement de terre qui a frappé la capitale au début du mois d’août dernier avait contraint les autorités en charge des assurances à se rapprocher des ménages à travers une campagne de communication dès le début de septembre. Il s’agissait de sensibiliser différentes cibles sur les effets des catastrophes naturelles dont les tremblements de terre. C’était l’ex-président de l’Union des assurances et des réassurances (UAR), Lamara Latrous, qui avait lancé l’opération.


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