Lewis Hamilton conserve la tête du championnat du monde après une course folle sur le circuit de Suzuka. Un grand prix fou marqué par les conditions météorologiques difficiles avec une pluie battante mais qui s’est achevé avec une nouvelle beaucoup plus préoccupante. L’état de santé du pilote tricolore Jules Bianchi dont la voiture est restée encastrée sous un engin de levage (Qui essayait de déplacer la monoplace d‘Adrian Sutil sorti quelques tours auparavant) est comme nous le disions en entrée de résumé dans un état grave après avoir subi un « choc important selon Mika Salo, un ancien pilote et désormais commissaire de piste à Suzuka. L’inquiétude à l’heure ou je vous parle règne donc.

L’autre grand protagoniste de cette étape Nippone aura été la météo qui jusqu’au dernier moment a menacé d’annuler ce grand prix. Des conditions climatiques difficiles qui ont grandement influencé les différentes stratégies des écuries. Pour en revenir à la course, Mercedes a une nouvelle fois été un cran au dessus de la concurrence. Ferrari a vécu une course très compliquée avec l’abandon de Fernando Alonso après seulement trois tours et un Kimi Raikkonen loin derrière à lutter pour les places d’honneur. Red Bull s’offre pour sa part un nouveau podium grâce à un Sebastian Vettel extrêmement agressif. Les Williams d’autre part sur le mouillé n’ont pas brillé.

Le film de la course :

Le départ est donné sous régime du safety en raison d’une pluie torrentielle mais après seulement deux tours, le drapeau rouge contraint les monoplaces à regagner les stands. La course est donc interrompue pour une vingtaine de minute avant que la pluie ne laisse finalement les pilotes repartir toujours derrière la voiture de sécurité toutefois. La première désillusion pour les tifosi de la Scuderia Ferrari arrive au troisième tour quand Fernando Alonso (Qui quittera probablement les Rouges en fin de saison) s’arrête au bord de la piste en raison d’un problème électronique. Dans les deux premières places, on retrouve comme souvent cette saison les deux Mercedes qui dictent le rythme avec un Hamilton déchainé qui au onzième tour après que le safety car ait regagné les stands se lance de suite à l’attaque de son coéquipier Nico Rosberg, leader à cet instant précis. Une lutte acharnée entre les deux pilotes de l’écurie Allemande comme si que le Grand Prix devait se finir le tour suivant et au trentième tour, le Britannique prend le meilleur sur Rosberg à l’extérieur dans la première chicane et se retrouve en tête de la course. Derrière, les Williams perdent du terrain et subissent peu à peu le retour des deux Red Bull avec Vettel et Ricciardo qui dépassent Massa et Bottas en souffrance sur le mouillé. après quarante minutes de trêve comme le disait la prévision, la pluie diluvienne fait de nouveau son apparition. Adrian Sutil sort de la piste et écrase sa monoplace sur le mur de gomme à la septième courbe du circuit. Quelques tours après, le Français de Marussia Jules Bianchi lui emboite le pas exactement au même endroit mais sa monoplace reste malheureusement encastrée sous l’engin de levage qui s’occupait entre temps de dégager la Sauber de Sautil. Le français est gravement touché à la tête. Le drapeau rouge est sorti et le grand prix est définitivement arrêté. Hamilton est déclaré vainqueur devant Rosberg et Vettel.

Vive inquiétude au tour de l’état de Jules Bianchi !

Transporté à l'hôpital d’urgence puis opéré après un accident survenu à la fin du Grand Prix du Japon. Jules Bianchi, le pilote Marussia était "inconscient", selon l'attaché de presse de la FIA (Fédération internationale de l'automobile), Matteo Bonciani, après être sorti très violemment de la piste. Il a été transporté par ambulance vers l'hôpital le plus proche. Le choix de l'ambulance au lieu de l'hélicoptère a été fait pour des raisons médicales selon Sky Sport Italia. Le père du pilote, Philippe Bianchi, a ensuite déclaré que son fils subissait une opération en urgence. "Il a un hématome à la tête. Je n'en sais pas plus", a-t-il confié à France télévision. Jules Bianchi a subi une opération chirurgicale suite à un grave hématome à la tête et désormais placé en soins intensifs. Espérons que les nouvelles à venir seront rassurantes.

La statistique clé :

Avec ce succès au pays du soleil levant, Lewis Hamilton rentre dans le cercle très fermé des pilotes qui comptent à leurs palmarès trente victoires en grand prix. Prochain objectif, les 31 victoires de Nigel Mansel.

La déclaration :

  « On espère que Jules Bianchi s’en sortira » ce sont la les premiers mots de l’Anglais à la fin du Grand prix sur le podium. Nonobstant la victoire, Lewis avait le visage fermé, la mine triste. Ses pensées étaient toutes pour son collègue de Marussia transporté d’urgence à l’hôpital le plus proche inconscient. « Les conditions dans lesquelles s’est déroulée la course étaient très difficiles – a tenu à préciser le pilote Mercedes – J’ai réussi à faire une bonne course, je me sentais bien, j’ai beaucoup attaqué et j’ai réussi à dépasser Rosberg. Ça était une belle victoire devant un public fantastique ».

L’homme du Grand Prix :

Lewis Hamilton : Déjà en début de course, lors des premiers tours et sous régime du Safety car, il se fait voir dans les rétroviseurs de Nico Rosberg et dès que la voiture de sécurité regagne le box, il se lance à l’attaque pour la première place. De la grinta, de l’envie, une victoire plus que méritée.

Les pires :

Les deux Ferrari : Weekend désastreux, un de plus cette saison pour l’écurie au cheval cabré. Alonso rend les armes après seulement trois tours derrière la voiture de sécurité suite à un problème technique. Raikkonen qui était loin aura vécu une course étrange d’une stratégie à l’autre. Le Finlandais auteur de cinq arrêts aux stands ne finit que douzième.