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Elle fait face à la concurrence d’autres nations

La France tient à sa présence économique en Algérie


05 Octobre 2014 | 18:38
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En quelques semaines les représentants des milieux économiques français, qu’ils proviennent des autorités politiques des entrepreneurs, ont eu un agenda rempli lorsqu’il s’agit d’effectuer des visites pour explorer les relations d’affaires en Algérie. Ainsi, Jean Louis Levet Haut Responsable à la coopération technologique et industrielle franco-algérienne s’est rendu récemment à Oran pour préparer une importante réunion le 10 novembre prochain à l’occasion de l’inauguration de l’usine Renault.


Auteur : Amine Salhi


Quelques jours auparavant c’était une délégation composée de divers responsables français de  chambres de commerce locales qui s’est rendue à Alger, Sétif et Béjaïa pour étudier les opportunités offertes aux entreprises de s’installer dans le pays.
 
Depuis quelques jours, le président d’UBIFRANCE, Jean-Paul Bacquet a participé au séminaire  du jumelage européen au bénéfice d’ALGEX. Tous ces évènements ont pour objectif de montrer que l’engagement français en Algérie est sans faille.
D’ailleurs ce genre d’assurances qui interviennent dans un contexte difficile est aussi l’œuvre du nouvel ambassadeur de France en Algérie Bernard Emié. Ce dernier n’a pas hésité à annoncer depuis une dizaine de jours que « le lâche et brutal assassinat de notre compatriote Hervé Gourdel » ne va pas changer la stratégie française de renforcement de ses liens avec l’Algérie.
« Au-delà du choc que nous venons de vivre, nous ne devons pas céder au chantage des assassins dont l’objectif est de semer l’effroi et d’attiser les peurs. Il nous appartient de poursuivre nos efforts afin de resserrer dans tous les domaines les liens entre la France et l’Algérie et de relever ensemble les défis communs auxquels nous sommes confrontés », a-t-il indiqué
Une fois que ces mises au point sont faites, les deux pays vont poursuive leur politique visant à trouver de nouveaux moyens de montrer aux entreprises qu’elles doivent continuer à venir en Algérie, qu’elles doivent passer outre l’actualité terrible de ces derniers jours pour poursuivre la construction d’une relation économique qui est voulue durable et garante de sécurité et de stabilité.
Actuellement, ce sont quelques 400 entreprises françaises, essentiellement des PME, qui ont été accompagnées par les soins d’UBIFrance sur le marché algérien en 2013 et elle devrait atteindre des chiffres identiques en 2014. En outre, une vingtaine de colloques, rencontre d’affaires, participation à des salons professionnels qui sont organisés chaque année à Alger mais aussi dans les autres grandes villes du pays comme Oran, Annaba, Constantine.
Cette offensive de la France intervient à un contexte précis pour sauvegarder sa présence en Algérie face à la concurrence  d’autres à commencer par la Chine et le Etats Unis sans compter les autres pays européens comme l’Italie et l’Angleterre.


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