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Qualifications EURO 2016 :

La soirée magique de Chiellini avec l’Italie !


11 Octobre 2014 | 17:29
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Une prestation légèrement moins convaincante pour l’Italie d‘Antonio Conte qui, à Palerme bat petitement la modeste formation de l’Azerbaïdjan grâce à un doublé du défenseur de la Juventus Giorgio Chiellini, le même joueur a vécu une drôle de soirée puisqu’il a aussi marqué contre son camp. L’Italie est leader de sa poule en compagnie de la Croatie vainqueur en Bulgarie (0-1) mais les Azzurri ont toutefois déçu dans le jeu devant la courageuse formation de Berti Vogts.


Auteur : salim hamidouche


L’Italie griffée Antonio Conte a pour la première fois déçu contrairement à ses dernières sorties face aux Pays-Bas (en amical) et la Norvège (premier match de qualifications pour le championnat d’Europe 2016). La nouvelle Nazionale guidée par l’ancien entraineur de la Juventus de Turin avait agréablement surpris dans le jeu, mais contre les hommes de Berti Vogts, si l’on excepte le score, la Squadra Azzurra n’aura pas du tout rassuré ses tifosis.

L’Italie n’a pas brillé nonobstant la chaleur du public sicilien du Barbera qui retrouvait pour l’occasion l’équipe nationale. Gênés par la tactique résolument défensive  d‘un Azerbaïdjan battu en première période seulement par un coup de tête de Chiellini dans un premier half assez pauvre en émotions. Le match n’offre pas un grand spectacle et l’Italie a été toute proche de se faire piéger après le but contre son camp de l’homme de la soirée Giorgio Chiellini.

Ce match aussi décevant soit-il aura été toutefois particulier pour le numéro ‘’3’’ de la Nazionale Azzurra. Le défenseur Bianconero s’offre un joli doublé (ou triplé diront certains) puisqu’après avoir marqué et égalisé contre son camp, Chiellini a redonné l’avantage aux siens d‘une tête puissante et rageuse en profitant d’un excellent centre de Giovinco dont l’entrée sur le terrain a apporté un plus. Pas grande chose à retenir donc de cette partie si ce n’est les trois points fondamentaux pour les Azzurri dans ces qualifications pour l’EURO 2016.

Le film du match :

Des couloirs bloqués et pas la moindre possibilité de jouer en profondeur. Le renard Berti Vogts a bien préparé son coup, un homme qui en carrière avait réussi à bien museler un certain Cruyff. Sa formation a pourtant failli jouer un bien mauvais tour aux Azzurri qui débutent toutefois bien la rencontre en profitant notamment des permutations des deux avants Immobile et Zaza qui cependant peinent à inquiéter une équipe d’Azerbaïdjan très regroupée. Et dire qu’à la sixième minute, Marchisio envoyait une balle dans les nuages, un ballon qui pourtant ne demandait qu’à finir dans les buts. A la treizième minute, Agayev dévie in extremis une conclusion de Bonucci rendue dangereuse suite à une déviation de Zaza. L’Italie en première mi-temps se résume à ça. Pirlo ; qui faisait son retour en Azzurro, lui qui après avoir fait son retour en sélection lui qui après le Mondial avait pourtant annoncé sa retraite internationale (hier, le maestro Italien douze ans après sa toute première sélection, c’était déjà face à l’Azerbaïdjan fêtait pour l’occasion sa 113ème cap ce qui lui permet de dépasser l’illustre Dino Zoff).  Le meneur de la Juventus n’a toutefois pas pu s’exprimer e raison du pressing asphyxiant des joueurs Azéris. Même Dadashov (l’attaquant de Vogts) marquait à la culotte le métronome Italien.  Une soirée donc assez difficile pour le turinois qui à la trente troisième minute aurait même pu se faire exclure après un très vilain tacle mais il s’en est finalement sorti qu’avec un jaune. Et comme c’est souvent le cas dans ce genre de match très fermé, il aura fallu un coup de pied arrêté pour débloquer la situation. Quelques minutes auparavant, Ranocchia s’essayait de la tête mais la tentative du défenseur de l’Inter Milan sort de peu à côté après un corner de Pirlo. A une minute de la pause citron, sur un nouveau coup de pied de point, l’Italie trouve cette fois-ci (enfin) la faille. Chiellini de la tête fait exploser le stade Renzo Barbera (1-0, 44’).

La deuxième période est assez ennuyeuse. L’équipe de Berti Vogts en effet malgré l’ouverture du score continue de jouer extrêmement bas et n’inquiète Buffon pour la première fois qu’à la soixante sixième minute sur une tentative de Nazarov. L’Italie cependant ne pousse pas et se fait à la surprise générale punir. A la première occasion, l’Italie concède l’égalisation sur un corner. Buffon n’arrive pas à bloquer le cuir et Chiellini dans une tentative désespérée de devancer l’adversaire met le ballon dans ses propres filets. L’Azerbaïdjan jamais dangereux réussit pourtant à revenir à la marque. Conte réagit rapidement en incorporant Giovinco à la place d’un Florenzi transparent. Un changement gagnant puisque la « Formica atomica » a un impact dévastateur sur la partie. Le but de la victoire vient d’un centre de Giovinco qui à la 82ème minute dépose le ballon sur la tête de Chiellini qui s’offre un doublé et redonne le sourire à tout un stade (2-1, 76’). En fin de partie, l’arbitre annule un but (à juste titre) un but de Ciro Immobile après une faute de Simone Zaza sur le portier adverse. Giovinco lui touche la transversale dans le temps additionnel (90’ 1) mais le score ne bougera plus. L’Italie s’impose mais pour la manière on attendra.      

Statistique clé:

Six buts en sélection pour Giorgio Chiellini. Un doublé de la tête du défenseur de la Juventus. Une qualité dont l’Italie sait profiter. Quatre des cinq derniers buts inscrits par la Nazionale (amical compris) l’auront été de la tête.

L’homme du match :

Giorgio Chiellini : C’est son match, il ouvre le score, il marque contre son camp et redonne l’avantage aux siens. Une soirée inoubliable pour le défenseur central de la Juventus.

Le pire :

Kamran Agayev: Limite dans chacune de ses interventions, le portier des Azéris a été désastreux et sa sortie ratée sur le premier but de Chiellini en est la preuve. Un match à oublier.

La déclaration :

Giorgio Chiellini : «  ça aurait été dommage de concéder le nul. On n’a jamais subi dans le match et ne pas l’emporter aurait été décevant pour ce nouveau cycle qu’on espère victorieux. Le public nous a soutenus et l’équipe lui a bien rendu. On a beaucoup d’envie, la bonne mentalité pour progresser. Autogol ? C’est moi qui l’ai marqué, j’ai un peu tout fait ce soir (rires). Le plus important était de gagner »

 

Fiche technique

Qualifications Euro 2016. Groupe H (Deuxième journée)

Italie 2-1 Azerbaïdjan (Chiellini (44’), csc. Chiellini (76’), Chiellini (80’))

Stade : Renzo Barbera (Palerme. Sicile. Italie)

Affluence : nombreuse

ITALIE (3-5-2) - Buffon, Ranocchia, Bonucci, Chiellini; Darmian (’80’ Candreva), Florenzi (77’ Giovinco), Pirlo (73’ Aquilani), Marchisio, De Sciglio; Zaza, Immobile.

Sélectionneur : Conte

 

AZERBÏADJAN (4-4-2) - Agayev, Allahverdiyev, Sadygov, Amirguliyev, Qırtımov 5,5 (46’ Ramaldanov), Qarayev, Guseynov (85’ Nadirov), Nazarov 6,5, Abdullayev; Dadasov 6 (59’ Hüseynov), Aliyev.

Sélectionneur : Vogts

 

Avertissements: Dadashov (A), Pirlo (I), Sadygov (A), Zaza (I),

Arbitre: Gocek (Turchia)

 

 

 

 

 



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