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La machine du temps :

Quand van Basten quitta le terrain en colère !


24 Octobre 2014 | 14:55
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Après une pause estivale, mon blog intitulé " La machine du temps " est de retour. Après le premier chapitre consacré aux buts de Pelé, on se retrouve avec un autre fabuleux joueur qui s’est illustré sur les pelouses Italiennes et Néerlandaise. Ce qui nous donne l'occasion d’évoquer un certain Marco van Basten qui fait malheureusement l’actualité ces derniers jours pour avoir quitté le banc de l’AZ Alkmaar en raison de problèmes de santé non spécifiés.


Auteur : salim hamidouche


Ecrire sur Marco van Basten pour un fan de football, c'est comme sortir avec un ami qui vient d'être trompé et abandonné par sa femme. Vous devez le faire par respect, être avec lui par amitié, mais vous savez que vous n'allez pas aimer. Parce que dans le fond, il y’aura toujours un regret, une déception liée à ce qui pouvait arriver. Un rêve brisé en quelques mots.

 

Avant moi, beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites sur Marco Van Basten. On a bien entendu évoquer ses buts et ses blessures, ses triomphes avec le Milan AC et la fin prématurée de sa brillante carrière. C'est pourquoi " La machine du temps  " vous emmène au tout début de la carrière de van Basten, quand il évoluait au sein de l'UVV, dans sa ville natale d'Utrecht.

A cette époque, van Basten n’avait pas encore l’assurance qui fit de lui l’un des meilleurs attaquants du monde plus tard: il jouait en attaque mais n'arrivait pas à trouver les espaces pour exprimer toute la panoplie de son jeu et subissait beaucoup trop de fautes de la part de ses adversaires, ce qui a quelque peu miné la fluidité de ses actions. Il aurait sans doute voulu reculer de quelques mètres par rapport à son positionnement pour être plus tranquille, en milieu de terrain offensif par exemple, mais son père lui fit changer d'avis, en disant qu’attaquant était "la position la plus difficile, celle ou l’on apprend le plus ", déclarait il y’a quelques années, le même Marco.

Le match fut anecdotique: le jeune van Basten était très jeune (il avait environ 10 ans) et était marqué par un défenseur beaucoup plus grand que lui, 20 centimètres de plus et qui le suivait comme son nombre en lui mettant des coups par derrière à plusieurs reprises. Marco était tellement en colère, agacé voir découragé qu’à un moment donné, il a quitté le terrain. "Mon père est venu vers moi et m'a dit que si je n'y retournais pas immédiatement sur la pelouse,  c’est lui qui me referait revenir, mais à force de coups de pieds là ou vous savez." Van Basten a donc repris à jouer, il a humilié son adversaire direct et a marqué deux fois permettant à son équipe de remporter le match.

C’est ainsi donc que Van Basten marquait ses tous premiers buts avant de devenir ce joueur génial qu’on a pu admirer sous les couleurs de l’Ajax Amsterdam, du Milan AC et sous les couleurs de l’équipe nationale des Pays-Bas, les célèbres ‘’Oranges’’. Un joueur fantastique qui n'a jamais eu peur d'essayer des choses impossibles comme son but venu d’ailleurs en finale de l’Euro 1988 contre l’Union Soviétique, parce qu'il a grandi et aussi appris à surmonter ses limites, technique ou physique, il avait une telle classe, un talent inné et une sacrée intelligence qui le rendait tout simplement irrésistible.

A force de recevoir des coups, et d’être victime d’interventions souvent limites, la carrière de van Basten a pris fin prématurément, à moins de 30 ans, il a dû raccrocher les crampons. Il est triste de penser à tout ce que le "Cygne d'Utrecht» aurait pu encore offrir au monde du ballon rond, à ce qu’il n'a pas eu l'occasion de faire, mais d'autre part nous sommes également heureux d'avoir eu la chance de pouvoir l’admirer. Heureux comme il l’avait été en cette journée inoubliable, quand il portait pour la toute première fois (photo dans le sujet)  le maillot de l'UVV, lorsqu’il a décidé de retourner sur le terrain, de sa vie, lui qui donna tant au football sans que ce dernier ne lui rende quoique ce soit si ce n’est une fin de carrière anticipée.

 

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