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Sécheresse, guerre civile, famine et terrorisme

Le Sahel, d’un drame à l’autre


Migrants africains

12 Mai 2014 | 07:32
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Migrants africains

La tragédie que viennent de subir des dizaines de migrants clandestins, dont 13 cadavres ont été retrouvés vendredi dernier, dans le désert du Sahel, n’est que la face cachée de « l’Iceberg » sahélien. On ne sait quelle malédiction s’abat sur cette région monde bannit par les Dieux et par les hommes. Une sécheresse, puis une famine, des guerres civiles et pour clôturer le tout c’est le terrorisme qui s’y installe durablement.

Prise dans ce terrible étau, l’Algérie subit à chaque fois les contre coups de ce châtiment régional. Au fait, elle subit de plein fouet le reflux migratoire fuyant la famine et l’instabilité sécuritaire. Les crises climatiques des années 70 et 80,  les révoltes touaregs au début des années 90, suivies par l’implantation des terroristes d’Al Qaida au début des années 2000,  marqueront une rupture dans le système migratoire.

Il ne s’agit plus de quelques migrants  en quête de terres plus cléments au nord mais de  déplacement de populations entières, de  réfugiés qui investissent les villes du sud. A ce titre, Tamanrasset est devenue un carrefour où les migrants africains, originaires de plus de 20 nationalités différentes, constituent, au moins, plus des deux cinquièmes (40%) des effectifs d’une ville qui abrite largement plus de 100.000 habitants.

La situation empire chaque jours d’avantage et les migrants progressent vers les villes du Nord du pays dont la capitale, à tel point qu’on se retrouve aujourd’hui avec des familles entières qui jonchent les trottoirs quêtant un morceau de pain. Une grave situation humanitaire face à laquelle les autorités observent un silence inexpliqué.

 Ademe Amine



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