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Un colloque lui a été consacré à Sidi Aich

L’historien Mohand Chérif Sahli revisité


Mohand Chérif Sahli

16 Mai 2014 | 19:40
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 Mohand Chérif Sahli

Un colloque sur l’écrivain et l’historien Mohand Cherif Sahli a été organisé deux jours durant dans la ville de Sidi Aich. Cette manifestation qui s’inscrit dans le cadre du 25ème  anniversaire de sa mort, a vu la participation de plusieurs personnalités nationales, qui ont connu le défunt de son vivant.

La présence d’éminentes personnalités a donné un cachet particulier à l’évènement, les valeurs d’un homme, dont la reconnaissance demeure insuffisante par rapport à tout ce qu’il a fait pour le pays, témoigne un autre intervenant.  

Rédha Malek Ancien chef du gouvernement et membre de la délégation aux accords d’Evain, Dr Ali Haroun, membre du Haut comité d’Etat ( HCE), Bouamrane, ancien  président du Haut conseil islamique, Abdelmadjid Chikhi, ancien directeur des archives nationales Alger, Mohamed Boutaleb de la fondation Emir Abdelkader, Zahir Ihaddaden, ancien directeur de l’institut du journalisme, Fouad Bouattoura, le directeur général du protocole au ministère des affaires étrangères, Settar Ouatmani de l’Université de Bejaia ont témoigné sur le parcours de  Mohand  Chérif Sahli.

La journée d’hier a été consacrée à un circuit historique et la présentation des 10 dossiers d’inscription (centre d’interprétation muséal et classement sur l’inventaire de sites répartis sur 10 communes de 5 daïra de la vallée de la Soummam. Visite des bibliothèques de sidi Aich et El Flaye, le dernier moulin à eau au village Imaghdassen dans l’Akfadou et la stèle lybico-romaine au village Izoughlamèe à Tifra et bien évidemment l’inauguration de buste de Mohand Chérif  Sahli. Mohand Cherif Sahli est probablement le moins connu des historiens de notre pays.

 

 Qui est Mohand Chérif Sahli ?

 

Mohand Chérif Sahli  est né à Tasga , commune de Souk Oufella , dans la tribu des ait waghlis (vallée de la Soummam). Il débute sa scolarité primaire à Sidi-Aich et secondaire au lycée Bugeaud (Aujourd’hui Emir Abdelkader) d’Alger. Il poursuit ses études à l’université de la Sorbonne (Paris) ou il obtient une licence de philosophie et une agrégation .Instituteur à Toudja, il va par la suite enseigner la philosophie dans plusieurs lycées parisiens (de 1930 à 1939, puis 1950).

C’est l’époque où il rencontre Mostefa LAcherf. Il s’engage dans la lutte pour la cause nationale. Il devient journaliste, critique et fondateur-éditeur de journaux : El Ouma, El Ifriquia , El Hayat et résistance algérienne.

En 1947, il finalise «le message de Yougourtha» et «l’Emir Abdelkader, chevalier de la foie ». En 1955, il devient membre de la commission presse de la fédération FLN de France, chargé par Abane Ramdane de « travailler » l’opinion française. DE 1957 à 1962 il est nommé représentant permanent du FLN , puis ambassadeur du GPRA dans les pays scandinaves.

Au lendemain de l’indépendance, il occupe les fonctions de directeur des archives , puis ambassadeur de l’Algérie en Chine, Corée du nord, Vietnam puis en Tchécoslovaquie (1971-1978). Admis à prendre la retraite en 1978, MC Sahli est décédé le 4 juillet 1989. Il est enterré au Carré des Martyrs d’El Alia.

Salim S

 



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Commentaires

  1. CHELBI   20 Mai 2014

    Je retiens une belle phrase de son livre :Nous unir sans diviser ,nous distinguer sans nous confondre ;il est inutile d'opposer la memoire des geants de notre culture MOULOUD MAMERI à MOHAND CHERIF SAHLI au motif que l'un ou l'autre serait pro français mais c'est grace à cette langue qu'ils ont retrouvé leur humanisme et continuer ensemble chacun de son cotre le combat pour notre identite .Aucun homme politique ou zaim n'a une influence sur l'une ou l'autre partie de la kabylie une et indivisible .VOS TENTATIVES Mr HEND SAADI RESSEMBLAIENT A CELLES DU PASSE LORS DE LA CREATION DU RCD A PARIS ;n'est pas né celui qui salira un fils de la soummam ne nous obligez pas à autre chose !!!!

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