Amar Saadani, invite tous les partis de l’opposition à une sorte de « contrat national » dans la perspective de réformer ensemble la constitution.

« Ce qui nous uni est plus important », a-t-il clamé aujourd’hui, à l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège de son parti à Hydra, sur les hauteurs d’Alger.

Le secrétaire générale du FLN qui dénie à quiconque le droit de douter de la transparence du scrutin de jeudi dernier, affiche cependant clairement son opposition à une « période de transition » telle que souhaitée par une partie de la classe politique.

 « Les islamistes qui refusaient, dans le passé, cette transition veulent nous l’imposer maintenant », a tonné le secrétaire général du FLN pour qui l’agenda de certains mouvements est aujourd’hui tombé à l’eau après l’élection présidentielle.

Saadani, veut, semble t-il, associer l’opposition dans le projet de réforme de la Constitution, mais soutient cependant, que dans la nouvelle loi fondamentale, il appartient à la majorité de gouverner comme cela, dit-il, est le cas dans tous les pays démocratiques.

Le secrétaire général du FLN veut donc clamer le jeu.

Interrogé sur ses accusations qu’il a proférées contre le DRS, dirigé par le général Major Mohamed Meddienne, Amar Saadani a étonné tout le monde en déclarant que « c’est le cessez-le-feu ». Le patron du FLN a refusé catégoriquement d’évoquer le sujet en dépit de l’insistance de certains journalistes.  

Pour ce qui concerne les accusations de transfert de 300 millions d’euros dans un compte en France, Amar Saadani nie en bloc. « Si vous me ramenez ce fameux numéro de compte je vous donnerez ces 300 millions d’euros », a-t-il ironisé, le sourire en coin.

Le secrétaire général du FLN a voulu donner, lors de sa conférence de presse, l’image d’un homme serein et responsable, en prélude, selon toute vraisemblance à un poste dans le nouveau gouvernement qui sera mis en place par le chef de l’état après sa prestation de serment, dimanche prochain.

 

Yaniss Oumahdhi