Accueil Inter Maghreb Afrique

L’insécurité doublée d’une intense activité diplomatique

Cliquetis des culasses et chuintement de savates au Sahel


Sahel

17 Mai 2014 | 17:22
shadow


Auteur :


Sahel

Kidnappings de diplomates et guerre civile dans une Libye  totalement livrée à des milices armées, insécurité au Mali et fragilité en Mauritanie, eu Niger, au Tchad et au Burkina Faso alors que la Tunisie et toujours convalescente.

A ces cliquetis des culasses de kalachnikovs, succèdent un chuintement de savates dans les  salons. La diplomatie bat son plein au Sahel. C’est à peine si le ministre français de la Défense  Jean-Yves Le Drian, ait terminé sa tournée en Afrique, que Ramtane Lamamra, ministre Algérien des affaires étrangères lui emboîte le pas dans le cadre d’un périple sahélien. «Cette tournée dans les pays du Sahel vise à échanger les points de vue et les analyses et à coordonner les positions des pays du Sahel avec lesquels l'Algérie partage les mêmes objectifs», a soutenu , Ramtane Lamamra, à l'issue de l'audience que lui a accordée le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz.

 M.Lamamara est arrivé avant-hier à Nouakchott (Mauritanie), première étape d'une tournée dans les pays du Sahel, du 15 au 19 mai, s'inscrivant dans le prolongement de la réunion interministérielle sur le Sahel, tenue à Alger, en avril 2014.

C’est justement par la Maurtinai qu’a terminé Jean-Yves Le Drian, sa tournée en Afrique de l’Ouest par la Mauritanie, lundi  dernier, après être passé par la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz il a, évidemment, abordé la question sécuritaire et la lutte contre  terrorisme au Sahel.

La France a annoncé l’extension d’une partie de ses troupes à l’échelle «sahélo-saharienne». Une décision soutenue par les précédents accords et la présence de bases arrière militaires dans plusieurs pays de la région. En effet, 3000 soldats seront mobilisés dans la «bande sahélo-saharienne», a indiqué Jean-Yves Le Drian. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre d’une réorientation  du dispositif militaire français dans la région, sur un axe Gao (Mali), Ndjamena (Tchad), Niamey (Niger) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Parallèlement,  des chefs des services de renseignement et de sécurité responsables des pays du champ tiennent un conclave  dans le cadre de la 5e réunion des pays membres du processus de Nouakchott du 19 au 20 mai prochains dans la capitale burkinabée. C’est dire que la situation bouge réellement au Sahel.

 

Ademe Amine 



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter