Le parti Ennahdha a réaffirmé son intention de boycotter les consultations pour la révision de la Constitution. Dans une déclaration rendu publique aujourd’hui, l’issue de la réunion du bureau national du parti, le secrétaire général d’Ennahdha Mohamed Douibi a souligné que la révision de la Constitution est une exigence de l’opposition. Ceci suppose un accord préalable avec cette même opposition dans le fond et dans la forme des amendements.

Il considère que les autorités ont accédé à l’exigence d’une Constitution consensuelle, mais elles l’ont vidé de son sens. Ennahdha considère ces consultations comme « une autre occasion perdue pour atteindre la réforme politique souhaitée ».

Le parti a souligné aussi qu’il va « continuer à lutter dans le cadre de la coordination des libertés et de la transition démocratique avec toutes les méthodes pacifiques et légales pour les libertés, l’alternance politique par le bais d’élections transparentes, libres et justes et cela en réponse aux aspirations des citoyens.» lit-on dans le communiqué.

Et Ennahdha de conclure : « Compte tenu des risques et des craintes, le mouvement estime que l'Algérie a besoin aujourd'hui plus jamais d’une solution réelle à la crise de son système politique », au lieu de « patches » auxquels les autorités font recours à chaque occasion.

 

Madjid S.