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Dans une lettre rendue publique

Ali Benflis refuse de rencontrer Ouyahia et s’en explique


21 Mai 2014 | 18:37
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Dans une lettre envoyée au ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, l’ancien chef du gouvernement explique que « le pouvoir s’est trompé de diagnostic ». Ce dernier se trompe, donc, de solution.

 Dans sa missive Ali Benflis indique à son successeur à la chefferie de gouvernement que « les propositions de révision constitutionnelle suscitent un sentiment d’étonnement et d’abattement, que ce soit dans la méthode suivie ou dans son contenu ». Pis, Ali Benflis ajoute que cette proposition ne « répond pas à l’aspiration démocratique des Algériens » et ne répond pas « aux critères de la construction d’un Etat de droit ».

Plus grave que cela, Ali Benflis estime que la proposition de révision de la Constitution «brouille beaucoup plus la crise politique qu’elle n’en règle de problèmes, évite ses exigences plus qu’elle s’en occupe et permet à, la crise de durer au lieu de précipiter sa fin ».

Ali Benflis ajoute qu’un « faux diagnostic ne peut générer qu’un faux traitement » à la crise que vit le pays. C’est pour cela, ajoute l’ancien chef du gouvernement, qu’il « est évident que le pays vit une crise politique et non une crise constitutionnelle ».

Ali Benflis a décidé de rendre publique cette lettre pour « expliquer » aux Algériens les raisons de son refus de répondre favorablement à l’invitation de la présidence de la République. Outre l’ancien chef du gouvernement, les partis politiques regroupés au sein « des forces du changement » et « la coordination pour les libertés et une transition démocratique » ont affirmé leur refus de répondre à l’invitation du pouvoir. D’autres personnalités, à l’image de Sid-Ahmed Ghozali ont également répondu négativement à l’offre d’Ouyahia.

Akli Ouali



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