Le nuage du volcan Islandais, qui avaient en 2010, assombris le rendez vous du GNL16, à Oran, contrariant les desseins de Chakib Khelil, s’amoncellent toujours sur le Centre des conventions d’Oran Ahmed Benahmed.

 L’infrastructure qui compte parmi les plus beaux joyaux de l’écrin de Sonatrach, peine à rentabiliser les fonds engagés pour sa réalisation, toujours l’objet d’un litige entre le groupe espagnol OHL et la Sonatrach.

Cet état de fait, serait derrière l’idée d’un désistement qui fait son chemin parmi les décideurs de la société nationale des hydrocarbures. Ceux qui sont acquis à l’idée, mettent en avant l’argument de financer à long terme une infrastructure de cette importance, avec des résultats mitigés au final.

Ils défendent l’option de la création d’une société spécialisée dans l’hôtellerie, au lieu d’investir dans des filières autres comme la gestion hôtelière. Un penchant qui cache mal une arrière pensée d’en finir avec l’héritage de Khelil et sa stratégie de diversifier les champs d’intervention de la Sonatrach.

L’argument de la non-rentabilité battu en brèche

D’où l’idée de trouver une formule pour se désister du CCO et des infrastructures y afférentes ( palais de exposition, auditorium, salle des conférences, hôtel le méridien) , et du coup se débarrasser de la filière société de gestion de l’infrastructure.

Mais cet idée est loin de faire l’unanimité au sein de la société, parce que l’argument de la non rentabilité est battu en brèche par le bilan plus que satisfaisant du CCO pour l’année 2013. Il a doublé son chiffre d’affaires et atteint un équilibre financier, après quelques années seulement d’exploitation.

Cerise sur le gâteau, le CCO affiche un plan de charge bien garni sur toute l’année avec en prime l’organisation de salons de renommées internationales et des rencontres institutionnelles de haut niveau, mettant Oran sur la carte international du tourisme d’affaires. Cela, sans omettre le fait que, la Sonatrach économise un bon pactole en y organisant ces rencontres, colloques et formations, au lieu de débourser des milliards pour le faire au Sheraton d’Oran, avec son lot de scandales. Donc, à charge pour les défenseurs de l’idée de désistement de faire valoir d’autres arguments ….