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Révision de la constitution

Hamrouche décline l’invitation d’Ouyahia


Mouloud Hamrouche

24 Mai 2014 | 17:05
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Mouloud HamroucheEmboîtant le pas à plusieurs personnalités nationales et leaders de formations politiques, l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, a décliné l’offre de dialogue. Hamrouche qui a animé une conférence à Oran, a révélé avoir été invité par le directeur de cabinet de la présidence de la République  pour prendre part aux concertations annoncées par le chef de l’Etat. L’ancien homme de confiance de Chadli Bendjedid explique son refus de se joindre au dialogue par le fait qu’en matière de Constitution, l’Algérie en avait déjà une en 1989. 

Pour l’ancien chef du gouvernement, la première loi fondamentale pluraliste du pays est équilibrée. «La constitution d’alors a permis l’instauration d’un Etat moderne  et mis en place un système démocratique». Une manière de dire à Ahmed Ouyahia que les consultations ne sont pas la solution et encore moins une Constitution « consensuelle ».

Hamrouche a été critique à l’égard du pouvoir. Il dira en ce sens que «le système actuel est dépouillé d’une force active permettant de sauver l’Algérie de la crise». Comme, il est revenu sur « le printemps arabe », estimant que l’Algérie n’en avait pas besoin.  Il soulignera à ce propos que ce qu’il faut au pays, c’est justes quelques petits changements « qu’il faut opérer». Dans son plaidoyer, Hamrouche s’en est pris indirectement au FLN, le qualifiant de «fragile vu qu’il vit au rythme des crises répétitives».

Mouloud Hamrouche a plaidé en faveur de  l’implication de l’armée dans les concertations devant déboucher sur les nouvelles reformes politiques. «L’armée  algérienne est un partenaire important», a-t-il expliqué avant d’étayer son point de vue en rappelant que l’armée a pris une part active, dans tous les changements qu’a connu le pays. «L’Armée a été un acteur important depuis la guerre de libération», a-t-il souligné.  

Cela dit, l’ancien chef du gouvernement a tenu a explicité son propos, relevant qu’il n’a jamais été question, pour lui, de soutenir une démarche putschiste, mais de donner plutôt toutes ses chances au dialogue qu’entend lancer le président de la République.  

 

Mohamed Salim



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