Les affrontements ont repris hier à la wilaya de Ghardia hier, samedi 24 mai,  de 16h jusqu’à 4 h du matin entre la gendarmerie et les citoyens a-t-on appris de M. Hamou Mesbah, membre de la cellule de coordination et de suivi, et président du bureau du Front des Forces Socialistes (FFS) dans la wilaya de Ghardaia.

Les affrontements ont commencé le soir au quartier Souk Lahteb après l’interpellation d’un jeune. Pour faire face à la flambée de violence, la gendarmerie a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Il semble cependant, selon M.Mesbah, que l’intervention des forces de sécurité n’a pas réussi à ramener le calme. « Ils ont tiré du gaz sur tout le monde, sur des vieux, des enfants et des maisons. Plusieurs blessés, interpellations et voitures brulées ont été enregistré selon notre source », insiste-t-il.

Pour M. Hamou Mesbah, «c’est inadmissible que les affrontements n’aient pas cessés depuis plus de six mois, malgré les renforts. Il y a plus de 12000 gendarmes et policiers dans la ville, et ils n’arrivent pas à gérer une poignée de voyous. A mon avis il y a une volonté de laisser la situation telle qu’elle est à Ghardaia afin de détourner l’opinion publique de ce qu’ils (les autorités, ndlr) veulent faire. C’est ce que nous avons compris après la déclaration du président de la République concernant l’exploitation du gaz du schiste », croit savoir le militant du FFS.

Madjid Serrah