Le taux de consommation des crédits s’élève à 63,40 %. Comparé à l’année précédente, le taux a connu un recul de près de 16 point. Il était de 79,83 % en 2012. Cette situation de faible consommation des crédits n’a pas été du goût des élus qui ont interpellé le wali pour y mettre un terme.

Dans ses réponses, le chef de l’exécutif à mis en avant les oppositions des citoyens comme principale contrainte. La faiblesse dans la consommation des crédits alloués pour la wilaya de Bejaia s’illustrent notamment à travers les insuffisances relevées dans les secteurs de l’Habitat, de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle, des TIC, du gaz de ville, de l’Environnement et de l’Urbanisme.

Autant de lacunes qui n’ont pas échappée aux élus lors des débats. La lenteur dans la réalisation ou le lancement des principaux projets inscrits à l’actif de la wilaya a été également soulevée. « On a constaté, sur le terrain, le manque d’entrain et l’absence manifeste de volonté politique à impulser certains projets et, plus grave encore, à lancer d’autres projets prévus », a souligné Mohamed Bettache lors de son intervention, à l’ouverture de la séance.

Le président de l’APW a fait part de son inquiétude quant au lancement de projets, importants et structurants, citant entre autres la pénétrante autoroutière, le CHU, le complexe pétrochimique. Pour lui, les oppositions citoyennes, l’absence de foncier, l’inexistence d’entreprises performantes ou encore les coupures de routes, ne peuvent pas à elles seuls expliquer ce recul. 

D’autres élus n’ont pas manqué de soulever l’absence de volonté au sein de l’administration à même de booster le développement local. Les réponses du wali sont attendues pour aujourd’hui. Ayant subi des  critiques assez virulentes de la par des élus de l’APW toute tendances confondues, on s’attend à une réaction à la mesure de ces attaques.

 Salim S