La Coordination des partis et personnalités nationales boycottant la présidentielle du 17 avril,  désormais transformée en Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, a été élargie à plusieurs personnalités nationales. Abdellah Djaballah a confirmé, hier, dans  une conférence de presse  la participation, à cette Coordination, de Sid Ahmed Ghozali, Ali Benflis, Mouloud Hamrouche et Ali Yahia Abdennour. Ces personnalités  renforcent un regroupement de formations politiques, composé  initialement du parti Jil Jadid, du mouvement Ennahdha ainsi que de l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour.

Pour Djaballah, qui semble apprécier l’apport « qualitatif »  en les personnes de plusieurs anciens chefs de gouvernement, la transition démocratique, à la quelle appellent les partis de l’opposition, relève de la responsabilité exclusive des élites du pays. « L'Algérie a grandement besoin de son élite représentée au sein des partis politiques et dans les organisations et associations, laquelle est appelée à préparer une plate-forme consensuelle qui profiterait à un pluralisme sain qui a, malheureusement, été vidé de son contenu et de son vrai sens », constate le responsable islamiste.

Il estime que la responsabilité de cette élite consiste en l’établissement d’une plate-forme qui « fera office de dénominateur commun entre tous les courants politiques et impliquera toutes les franges de la société ». Il estimela rédaction d’un telassez aisé, puisque, dira-t-il, « ses principes étant tirés de la Déclaration du 1er novembre 1954 ».