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Services des urgences dans les hôpitaux

Une nouvelle dynamique


08 Juin 2014 | 12:04
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Malades, et services d’urgence ont des raisons d’espérer que les choses changent dans le département de la santé avec cette nouvelle dynamique que veut impulser le ministre de tutelle à son secteur, notamment en réhabilitant la santé de proximité.


Auteur : Iles Sad


Les « balades » nocturnes que se voit imposé l’asthmatique pris de crise d’asthme nocturne devraient se faire plus rare du fait de cette nouvelle donne. Les services d’urgence pour leur part devraient bientôt à l’issue de cette donnée se voir exclusivement solliciter pour des interventions entrant dans le cadre de leurs prérogatives, en l’occurrence des « interventions d’urgence ».

Du moins si on considère la nouvelle dynamique que veut impulser le ministre de tutelle aux établissements hospitaliers qui portent pourtant le label : « proximité ». Abdelmalek Boudiaf, a en effet mis l'accent hier samedi à Sétif sur l'importance de donner une nouvelle impulsion à la santé de proximité et de la promouvoir. "La nouvelle carte sanitaire va donner une impulsion décisive à la santé de proximité, ce qui permettra d'alléger la pression sur les urgences des hôpitaux qui ne parviennent plus à répondre à la forte demande", a expliqué le ministre au cours d'une réunion avec les cadres locaux de son secteur, notamment les directeurs des établissements de santé.

Le ministre a également réaffirmé la nécessité de mettre en place des permanences dans les structures de santé de proximité, de 8 h à 14 h et de 14 h à 20 h, soulignant que "des inspections seront opérées et que des sanctions seront prises en cas de manquement".

 

Mauvaise gestion, l’éternelle plaie

Des sessions de formation continue seront organisées afin de permettre aux gestionnaires de s'imprégner des techniques les plus récentes et les plus éprouvées en matière de gestion. Il faut dire que la gestion de ces structures est loin de faire l’unanimité parmi la population, se contentant un peu trop souvent de satisfaire un minima que ce soit en termes de services ou même de champ d’intervention.

 

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