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Médicaments

Boudiaf hausse le ton


09 Juin 2014 | 09:37
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"Si un manque de médicaments est enregistré au niveau d'un établissement hospitalier, c'est que le staff supervisant n'a pas assumé son devoir pour assurer la disponibilité des médicaments". Clair et précis, le ministre de la santé n’y ait pas allé par trente six chemins en évoquant le sujet la pénurie et/ou les pénuries à venir de médicaments.


Auteur : Iles Sad


Abdelmalek Boudiaf en veut pour preuve que le stock de l'Algérie en médicaments et vaccins est suffisant. " Les médicaments et les vaccins sont disponibles en Algérie", a-t-il tenu à souligner hier dimanche dans une déclaration à la presse en marge du débat du plan d'action du gouvernement au Conseil de la nation.

Il a en outre rappelé les différentes mesures prises par le ministère comme " l'autorisation des responsables des établissements hospitaliers à acquérir les médicaments de n'importe quel pays en cas de manque". « Les responsabilités étant définies, les responsables n’ont plus qu’à bien se tenir », nous livre un père de famille rencontré ce lundi dans une pharmacie du centre d’Alger.

 

Les cancéreux au centre des préoccupations

 

Par ailleurs, M. Boudiaf a précisé que les problèmes de soins pour les cancéreux "ont été réglés après que les différents centres aient été dotés en équipements nécessaires", indiquant qu'après l'inauguration jeudi dernier d'un centre anti-cancer dans la wilaya de Sétif et d'un autre dans la wilaya de Batna, un troisième sera ouvert en octobre prochain dans la wilaya de Annaba.

A la fin de l'année en cours, deux centres anti-cancer seront ouverts à Tlemcen et à Tizi Ouzou. "Lorsque l'on parviendra à assurer les soins à 240 malades par jour dans un même centre, c'est que le problème des rendez-vous de longue durée est réglé", a-t-il ajouté.

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