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Commerce extérieur et OMC

Les entrepreneurs ne facilitent pas la tâche à Benyounès


12 Juin 2014 | 16:19
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Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, n’est pas vraiment satisfait de la réaction du patronat vis-à-vis de sa décision de hâter le processus d’adhésion à l’OMC, et il pense qu’ils ne lui facilitent pas vraiment la tâche. Pour tenter de rassurer les patrons, il est encore monté au créneau, mercredi soir, lors de la cérémonie de remise du trophée export 2013 à Alger, revenu à la SARL Laiterie Soummam. Le ministre a insisté sur le fait que les entrepreneurs ne doivent pas avoir peur de l’ouverture de l’économie nationale dans la perspective d’adhésion à l’OMC, en assurant que la production nationale ne sera pas bradée. Ces mots ont été prononcés devant des membres du Forum des chefs d’entreprises et de la Chambre de commerce, ainsi que de l’association de promotion des exportations, et plusieurs dizaines de chefs d’entreprises. « Dès qu’on parle de l’OMC, Il y a des gens qui ont peur de l’ouverture, mais personne ne va brader la production nationale et l’économie nationale», a dit le ministre.


Auteur : Hamid Salhi


Le texte portant aide à l'exportation sera amendé

Lors de l’évènement organisé par World Trade Center Algeria (WTCA), le ministre a  ajouté que « des entreprises algériennes arrivent à concurrencer les grandes firmes mondiales, et que si en Algérie, nous ne parlons que des hydrocarbures, il y a des entreprises qui arrivent à  exporter même si ce n’est qu’à un taux de 3% malgré la bureaucratie et d’autres problèmes».

 « Des sociétés exportent dans des domaines où il y a une concurrence féroce, et elles arrivent à gagner  des marchés. Mais si le produit n’est pas bon, il n’est pas exportable malgré les aides de l’Etat. Le gouvernement et le ministère du Commerce sont à l’entière disposition des exportateurs pour les aides », dit M. Benyounès. Il promet que le texte régissant le fonds d’aide spécial à l’export sera amendé pour élargir ses domaines d’intervention et financer les expositions et les études pour le marché international.

« On ne peut pas tout exporter, mais il y a des avantages comparatifs à exploiter, et c’est le rôle de l’Etat d’aider les sociétés pour réduire les importations en appui à la politique de substitution aux importations », a-t-il ajouté.

 

500 exportateurs

Pour la mise sur le marché des produits locaux, il faut, selon le ministre, que la qualité soit approchante du produit qu’on importe, que le prix le soit également et que le produit soit largement disponible. Sinon, ce seront les importateurs qui approvisionneront le marché, a-t-il averti.

De son côté, le directeur général du WTCA, Ahmed Tibaoui, s’est voulu plus optimiste car, selon lui,  malgré toutes les difficultés, il y a plus de 500 exportateurs qui arrivent à se placer sur les marchés internationaux, même avec des montants insignifiants, puisque la dernière valeur exportée avoisine 35.000 dollars.



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