Accueil Politique Tous les évènements

Presse

La déontologie expliquée par Hamid Grine


Le ministre de la Communication persiste et signe.

12 Juin 2014 | 23:16
shadow

Le ministre de la Communication, qui a assisté ce matin à une session de formation sur la « déontologie » organisée à l’Ecole supérieure de journalisme, a rappelé que les entreprises économiques ne doivent donner leur publicité qu’à des « entreprises médiatiques » qui respectent la déontologie.


Auteur : Akli Ouali


« Cette entreprise, en fait, si elle jouit des conditions d’une gestion saine, moderne et compétitive, ne peut être qu’une entreprise vertueuse, dans ce sens où elle choisit ses espaces d’insertion publicitaires dans la presse en fonction de la vertu des titres», a déclaré le ministre qui poursuit : cette entreprise « ne confie sa publicité qu’à un journal structuré en véritable entreprise, qui forme ses journalistes, les rémunère décemment, loin des salaires humiliants qui touchent à leur dignité et leur assure un plan de carrière et la couverture sociale adéquate ».

Le ministre a fait ces déclarations en marge d’un cycle de formation qui a commencé par une communication du journaliste français Rachid Arhab. « Le journaliste qui ne s’inscrit pas dans le professionnalisme, qui ne croise pas l’information et qui choisit de se risquer dans les méandres de l’information approximative et donc diffamatoire », a par ailleurs estimé Hamid Grine.

En faisant ces digressions, le ministre a tenu tout de même à préciser que son département n’est pas contre « la liberté de la presse ». « Je suis pour la liberté de la presse et non pour la liberté de l‘insulte. Nous sommes pour une presse libre et responsable qui informe et forme », a-t-il dit. Pour Hamid Grine, les journalistes sont « libres de critiquer d’une manière professionnelle mais pas de « désinformer, propager la rumeur en la faisant passer pour de l’information ».

Toujours dans le chapitre de la formation, Hamid Grine a révélé que son département a adressé une correspondance aux éditeurs afin de les pousser à « consacrer 2% de leurs profits à la formation » des journalistes.



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter