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Le MCB de Bejaia avertit à propos de tamazight

Le choix de l'officialisation est incourtounable


14 Juin 2014 | 13:09
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« Le pouvoir a le choix d’officialiser la langue amazigh et de faire face à l’avenir à un mouvement séparatiste », c’est l’avertissement lancé, hier, par les animateurs du mouvement culturel berbère à l’endroit des pouvoirs publics lors d’un rassemblement marquant la célébration du 13ème l’anniversaire de la fameuse marche du 14 juin 2001 à Alger.


Auteur : Salim S.


Tout en se défendant d’épouser les idées autonomistes du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie ( MAK) pour lequel il vouent un respect, les animateurs du MCB portent toute la responsabilité au pouvoir en place en cas de dérives séparatiste.

Devant une assistance peu nombreuse mais adulte et responsable, les deux animateurs du MCB, en l’occurrence Boualem Chouali et Djamel Ikhloufen se sont succédés à la tribune pour insister sur la nécessité auprès des pouvoirs publics d’officialiser la langue amazigh qui demeure un socle de la nation algérienne. « On ne peut pas perler de la réconciliation nationale sans mette fin au dénie identitaire », a indiqué Boualem Chouali, qui a retracé auparavant les raison du retour du MCB sur la scène politique un retour motivé pour l’essentiel autour de cette revendication.

La mémoire de Matoub

 

Abordant la conjoncture nationale actuelle, Djamel Ikhloufen a souligné l’opportunité de mettre un terme à ce problème, mettant en exergue tous les sacrifices consentis par des générations pour que cette culture et langue vivent.

Remontant aux années 49, avec la crise berbériste, Boualem Chouali, n’a pas tari d’exemple prouvant l’attachement de la population a cette revendications, qui sous d’autres cieux, a été satisfaite facilement et sur de simples manifestations. « C’est le moment où jamais », a-t-il martelé sur un ton menaçant.

Citant tour à tour les pays du Maghreb qui ont procédé à l’officialisation de Tamazight, dont le Maroc et la Lybie, les deux intervenants se sont longuement interrogés sur « les subterfuges du pouvoir qui continue à trouver toutes les excuses, aussi ridicules soient-elles, pour s’opposer à la satisfaction de cette revendication populaire ».

En présence, d’Ali Gherbi ancien animateurs du mouvement citoyen des années 2000 et du chanteur Boudjamaa Agraw, les animateurs du MCB ont insisté sur l’urgence de se mobiliser pour faire aboutir ce combat notamment dans cette conjoncture marquée par le chantier de révision constitutionnelle dont les consultations sont toujours en cours.

Sur ce, les animateurs du MCB terminent par un appel pour un recueillement le 25 du mois en cours à Beni Douala dans la wilaya de Tizi Ouzou sur la tombe du chantre de la chanson amazigh Matoub Lounes.



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