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Alliance assurances menace de retirer

La Bourse d’Alger perdra la moitié des investisseurs privés


23 Juin 2014 | 16:21
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Elles ne sont encore que deux entreprises privées à être cotées en Bourse mais cette dernière risque d’être amputée de la moitié d’entre elles si Alliance Assurances met ses menaces de retrait à exécution.


Auteur : Hamid Salhi


C’est un coup dur pour le nouveau ministre des finances, Mohamed Djellab, qui commence son règne avec du rififi à la bourse d’Alger. En effet, le retrait est parmi les « options » d’Alliance Assurances, a indiqué son P-DG, Hassen Khelifati, lors d’une matinée d’information.

Le P-DG de l’entreprise a saisi la commission de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) pour enquêter sur les raisons de la chute de son titre et il dit qu’il attend toujours la réponse de cette institution.

S’ajoute à cette déclaration, le fait que Khelifati soupçonne des manœuvres malveillantes en soulignant qu’un connaisseur de la Bourse puisse manipuler le titre. Sans dire plus en l’absence des résultats dd l’enquête demandée à la COSOB.

Il explique également que le retrait de la Bourse fait partie de ses options en raison de l’inadéquation de la santé financière de l’entreprise avec la valeur de son titre à la cote.

« La valeur boursière du titre ne reflète pas la santé financière de l’entreprise ni les résultats et le retrait de la Bourse fait partie de nos options », a indiqué M. Khelifati.

 

Une chute de 25 %

 

Néanmoins, il ajoute qu’il attend une réaction du ministère des Finances qui devrait, selon lui, dynamiser le marché, avant de mettre à exécution cette option.

Le PDG, Hassan Khelifati, et le DG de l’entreprise, Raif Mokretar Karroubi, soulignent qu’ils ne comprennent pas pourquoi le titre d’Alliance assurances a perdu 25% de sa valeur alors qu’elle a réalisé un chiffre d’affaire de 4,15 milliards de dinars en 2013, soit 13,5 %, et un résultat brut de 500 millions de dinars.

Selon M. Khelifati, les lois du pays sont là et appropriées mais les mécanismes d’application sont inadéquats, ajoutant qu’«on nous a fait beaucoup de promesses » à l’introduction de la société en Bourse.

Il ajoute qu’«Alliance assurances a beaucoup plus d’inconvénients depuis son introduction en Bourse, qu’elle en a d’avantages ».

 

Contradictions

Le P-DG cite les Intermédiaires en opérations de bourse qui ne s’acquittent pas correctement de leur tâche et souligne que le système de cotation similaire à celui appliqué en Hollande n’est pas adapté au contexte algérien.

La compagnie a tenu son assemblée générale le 19 juin dernier et chaque actionnaire percevra 30 DA par action, soit 50% par rapport à 2011.

En s’adressant aux actionnaires, il indique que la compagnie a perpétué son esprit de conquête et de construction qui fait l’identité et la force d’Alliance Assurances. « Nous avons consolidé notre position de n°2 des assureurs privés et gagné en dynamiques régionales positives. Pour réussir, nous nous sommes mobilisés autour d’une priorité claire : l’optimisation de notre organisation pour plus de performance », a-t-il ajouté.



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