Accueil Politique organisations et associations

Un appel est lancé aujourd’hui

Nouveau front contre le régime, constitués d’anciens du FIS et du FFS


réunion de saint égidio 1994

27 Avril 2014 | 19:46
shadow


Auteur :


 

 

Anciens dirigeants et cadres du Front Islamique du Salut  et le Front des forces socialistes (FFS) se sont mis d’accord ce dimanche pour unir leurs forces dans la perspective d’un changement politique en Algérie.

 

C’est la première fois depuis la rencontre de « Saint Egidio » en Italie, dans les années 1990, qu’un tel « front », constitué de personnalités que tout apposait dans un passé récent, est mis sur pied contre le régime en place.

 

Désignée sous le nom de « Alliance nationale pour le changement » (ANC), ce nouveau front affirme dans une déclaration préliminaire  que la création du mouvement est mue pour cause « de la situation du pays qui s'est encore aggravée ces derniers mois en raison des graves dissensions au sommet du régime et qui mettent en péril l'unité de la Nation ».

 

« Dans ce moment historique, notre société proclame sa volonté d’être démocratique et pacifique. Tout en réaffirmant son attachement à son identité et à son indépendance chèrement acquise, notre société mature et pleinement consciente exprime son ouverture à toutes les pensées et opinions, en protégeant toutes les libertés individuelles et collectives et en valorisant le pluralisme politique », est-il écrit dans l’appel de l’ANC signé par 13 personnalités et dont nous détenons une copie.

 

Le même front qui souligne que L’ANC est un « espace de consultation, de concertation et de coordination pour une action commune qui œuvre pour l’édification de l’État de droit », se dit  ouvert à tous et toutes sans exclusive, incluant tous les courants idéologiques ou partisans qui adhèrent aux principes énoncés dans cet appel.

 

La plate-forme du mouvement s’articule par ailleurs autour de 8 points. Il s’agit du « droit inaliénable à l’action politique », « le respect et la défense des droits de l’homme fondamentaux pour tous les citoyens », « agir et se rassembler, au-delà des clivages idéologiques , linguistiques ou politiques, en vue d’un un changement global, réel et effectif du système politique en place »  « le rejet de la culture du coup d’État et refusons que soit instrumentalisée l'Armée nationale populaire  dans des luttes de clans ou pour museler les citoyens », «  le rejet de toute influence étrangère dans notre pays et la réaffirmation qu'il appartient aux citoyens de notre pays, et à eux seuls, de décider de leur futur », « l’ engagement à mener toutes nos actions dans un cadre pacifique »,  « la mobilisation pour mettre fin à la corruption qui mène à la destruction de l’appareil d’État et des services publics » et enfin « la volonté de bâtir un État de droit sur la base d'un large consensus entre tous les Algériens et Algériennes ».

 

Les promoteurs de l’ANC, constitués d’hommes politique ou d’anciens dirigeants politiques, connus en Algérie et à l’étranger, notamment, Karim Tabbou (président de l’UDS et ancien 1er secrétaire national du FFS), Tahar Belabes (mouvemment des chomeurs du sud), Anwar N. Haddam (Député-élu à l’APN (FIS, 91) / pour le M L J S), Ghazi Hidouci (ex-ministre de l'économie), sont convaincus de l’impératif  d’instaurer « l’État de droit et la démocratie en Algérie ».

 

 

 

Yaniss Oumahdhi

 

 réunion de saint égidio 1994

 



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter