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Commémoration

Il y a 22 ans, Mohamed Boudiaf !


29 Juin 2014 | 17:16
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Cela fait maintenant 22 ans que les Algériens cherchent à connaître a vérité sur l’assassinat de Mohamed Boudiaf, un certain 29 juin 1992, alors qu’il prononçait un discours au palais de la Culture de Annaba où il était en déplacement.


Auteur : Akli Ouali


Il est vrai que depuis cette date, beaucoup de choses  sont passées. Le pays était mis à feu et à sang et des milliers d’Algériens sont morts. Or, l’assassinat de Boudiaf avait été perçu, par des millions d’Algériens, comme l’assassinat d’un rêve. Car, en seulement six mois à la tête du pays, Mohamed Boudiaf, a réussi à redonner confiance aux Algériens avec notamment sa fameuse phrase : « Je tend ma main ! ».
Mohamed Boudiaf, rappelé par les militaires en janvier 1992 après l’arrête du processus électoral en décembre de l’année précédente, a fait en six moi��ont pas réussi à faire en 30 ans. Il est vrai que l’aura et l’histoire de l’Homme plaidait en faveur du défunt président du HCA. Car, même s’il était l’une des figures marquantes du mouvement national et un dirigeant de premier plan de la Révolution de novembre 1954, Mohamed Boudiaf était resté en dehors du pouvoir jusqu’à cette année maudite de 1992.
Quoiqu’il en soit, les circonstances de l’assassinat de « Tayeb El watani » restent floues. Le seul accusé dans l’affaire, le lieutenant M’barek Boumaarafi, est jugé « malade » par le professeur Ridouh, psychiatre appelé à la rescousse par la version officielle. Le professeur, aujourd’hui décédé, a conclu que l’assassin a agi seul et serait « motivé » par des sympathies envers les islamistes.
La thèse est réputée par la famille de Boudiaf et tous ceux qui ont cru en l’homme. Des questions sérieuses restent sans réponse. Que faisait Boumaarafi derrière le président alors que sa place était ailleurs ? Pour quoi est-ce que le ministre de l’Intérieur était-il resté à Alger alors qu’il devait accompagner le président en visite à l’intérieur du pays ? Le doute sur la version  officielle est renforcé notamment par l’assassinat de deux personnages importants de l’époque. 
Le journalisdiv


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