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Oran: Assassinat du richissime Lachaachi Badredine

Le procès des présumés assassins reporté


14 Juillet 2014 | 11:29
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Auteur : Mohamed Salim


La chambre d’accusation prés la Cour d ’Oran vient de décider le report de l’étude de la désormais affaire du meurtre commis sur l’homme d’affaire Lachaachi Badredine. Ce dernier a été froidement assassiné en fin de l’année passée dans les locaux de son usine de fabrication de chewing gum, situé dans l’avenue Soufi Zoubida prés du quartier Boulanger. 

Dans cette affaire, quatre individus sont poursuivis pour homicide volontaire. Ils ont été arrêtés deux mois après les faits. Les services policiers d’Oran ont, quoique les accusés n’ont laissé aucune trace de leur forfait. 
Le jour des faits, les quatre individus, tous récidivistes, se sont introduits dans l’unité de fabrication de chewing aux environs de midi, c'est-à-dire pendant l’heure de la pause déjeuner. Ils ont commencé par asséner plusieurs coups de couteaux au gardien, avant de le ligoter sans pour autant le tuer. 
Ce dernier, aussitôt maîtrisé, les mis en cause ont surpris le patron de l’usine dans son bureau ils lui  assénent, à lui aussi, plusieurs coups de couteaux le laissant plongé dans une marre de sang. 
Le meurtre a constitué une véritable énigme à résoudre étant donné que les meurtriers n’ont laissé aucune trace malgré l’arrivée rapidement des enquêteurs sur les lieux. Une véritable chasse à l’homme a été lancée dans le but d’élucider un crime aussi bien compliqué que complexé. 
Les investigations ont été orientées vers la piste du réglement de compte. Une série de témoignages recueillis dont notamment celui du gardien a permis aux enquêteurs de se fixer sur la nature de l’assassinat après qu’une information chère eut tombée à pic. 
Celle-ci a porté sur la voiture utilisée par les malfaiteurs le jour de l’accomplissement de leur forfait. Les enquêteurs ont pu, en un laps de temps assez court, identifier le véhicule ainsi que son chauffeur dans le quartier populaire d’El Hamri. 
Passé aux aveux, le premier mis en cause arrêté a livré les dessous de l’affaire tout en dénonçant ses acolytes, arrêtés eux aussi. Présentés devant le parquet, ils ont été mis sous mandat dépôt en attente de leur jugement.
 

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