Cette mesure a été décidée après que des dizaines d’espaces aient été squattés par des tierces personnes les transformant en propriété privés en assurant leur gestion qui engrange des dividendes sans que ces «parkingueurs» ne versent un centime aux caisses municipales.

Un peu partout dans les villes et villages de la partie ouest de la corniche oranaise, aucun accotement et encore moins, des terrains vagues, ne sont épargnés. Des vieux, jeunes et moins jeunes se sont  s’autoproclament « parkingueurs ». Ce phénomène prend des proportion inquiétante, à chaque saison estivale.

Dans leur modus opérandi, ces «surveillants» des parkings exigent des sommes à verser par les estivants allant de 100 à 200 Da. Toute personne s’opposant à leur diktat aura droit à un traitement particulier, se faire matraquer avant de voir les vitres de sa voiture voler en éclats. A Oran ville, la commission des transports de l’Apc d’Oran a recensé prés de 200 parkings illégaux. La question a, à plusieurs reprises soulevée et débattue avec acuité sans pour autant aboutir à une solution heureuse hormis des engagements sans lendemain. Aussi, ce détournement des espaces publics, le squat, n’est pas l’apanage exclusif des chômeurs.

Plusieurs hôtels se sont approprié illégalement des assiettes foncières pour les transformer  en parkings payants sans  aviser les institutions en charge de leur gestion ou tout au moins de décider quant à leur concessions, les municipales. La responsabilité des P/ Apc est de mise, plusieurs de ces derniers répondront de leurs passivité et laisser aller devant une situation qui a pris de l’ampleur ces dernières années.