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Environnement à Bejaia

Situation préoccupante


02 Août 2014 | 11:32
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La situation de l’environnement préoccupe à Bejaia. De nombreux projets sont bloqués de suites d’oppositions citoyennes. La question ne cesse de tarauder les esprits sachant l’importance que revêt le secteur de l’environnement dans le quotidien des citoyens.


Auteur : Salim S.


Bejaia qui était durant les années 80 l’une des villes les plus propres d’Algérie, notamment en son chef-lieu, est aujourd’hui un gigantesque dépôt d’ordure.  Et ce en dépit de toutes mesures prises par les autorités locales à travers l’équipement en bennes tasseuses et la réorganisation de la collecte

L’hygiène et la propreté sont l’affaire de tous, indiquait en substance le premier responsable du secteur, récemment lors de la tenue d’un conseil de wilaya.

« Chacun de nous doit réapprendre à nettoyer devant sa porte et ne pas compter uniquement sur l’Etat. L’hygiène et la propreté sont aussi une affaire de culture et de savoir vivre », dira le chef de l’exécutif de la wilaya qui en appelle à la conscience de chaque citoyen pour améliorer la situation, ne serait-ce qu’en « sortant ses ordures ménagères aux heures indiquées et en prenant en charge, lui-même, ses déchets inertes comme les  verres et autres gravats ».

 Abordant le sujet de la décharge de Boulimat, le wali la qualifie de verrue de la côte ouest de Béjaia. Même constat dramatique pour celle de Sidi Aïch qui pollue l’oued Soummam. Invité à dresser un état des lieux, le directeur de l’Environnement de wilaya, nouvellement affecté à Béjaïa,  s’est étalé sur le CET de Béjaïa sis à Sidi Boudraham, qui supprimera la décharge de Boulimat et qui a fait couler beaucoup d’encre vu que sa réalisation a mis plus de 10 ans alors que même sa durée de vie est de 5 ans. « Ce CET a été achevé et réceptionné en 2011, et s’il n’est pas encore mis en service c’est parce que ses concepteurs ne lui ont pas prévu d’accès. Ce n’est maintenant que les services de la DTP et de l’APC sont entrain de lui construire la route » a-t-il indiqué pour justifier le retard mis pour son exploitation. Il ne sera donc opérationnel que vers le début du mois de septembre, promet-on. Les oppositions de citoyens à la réalisation de décharges contrôlées sur des terrains de l’Etat, financés totalement par l’Etat et qui seront implantées loin des habitations est le deuxième handicap évoqué. Un cas de figure, qui se répète inlassablement à Akbou, à Boudjellil, Sidi Aïch et Aokas.



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