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NBA (Les finales) :

Le roi LeBron remet le Heat sur le droit chemin !


09 Juin 2014 | 15:02
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Grâce à une magnifique performance de James, Miami recolle au score avant de recevoir en Floride lors des deux prochaines rencontres San Antonio pouressayer ainsi de profiter de l’avantage du terrain, mais cette série restera quoi qu’il arrive très équilibrée.


Auteur : salim hamidouche


Incroyable fin de match, un dernier panier en step-back aux yeux et à la face de Kawhi Leonard à 24 secondes de la sirène qui offre au champion en titre le Game ‘2’: 8 points en 51 secondes, une performance folle qui rappellera à plus d’un le match d’il y’a dix ans de McGrady encore une fois face aux Spurs. Ce fait de jeu n’est qu’une facette de la prestation géniale de ‘King’ LeBron James, bien sûr, mais sans doute le plus important, celui qui, avec un personnel 8-0, réduit à néant le 6 qui semblait offrir aux Spurs le point du break mais le phénomène de Miami a gelé l'AT T Center, et pas seulement parce que ce soir, le système de climatisation a parfaitement fonctionné.

Après avoir lutté mais finalement été vaincu par les crampes dans le premier match de ces finales. James débute la Game ‘2’ avec un ‘moteur’ quelque peu enrayé (seulement 2 points lors du premier quart-temps), l'élu se déchaîne après la pause réalisant une performance digne de son immense classe 35 points (14/22 aux tirs et un 100% aux lancers francs 3/3 depuis l'arc), 10 rebonds, 3 passes et 2 interceptions, mais les chiffres, une fois de plus, ne soulignent pas assez l’immense rendement du roi LeBron: la vérité est que, aujourd'hui plus que jamais, avec lui sur le parquet, Miami est une autre équipe, avec lui sur le banc, par contre, la formation floridienne est très inquiétante comme ce fut d’ailleurs le cas des cinq dernières minutes de la première rencontre. Cette fois-ci, le Heat aura retenu les leçons, avec Bosh au centre est une défense beaucoup plus agressive dans le money time, le Heat s’offre le droit de rêver.

Le match est dans l’ensemble serré et disputé jusqu’au bout, avec des Spurs qui répondent collectivement aux exploits de James, à la fin, l’excellente performance de Chris Bosh aura également pesé dans la balance (18 points, 6/11 tir): c’est lui qui marque le trois point qui vaut de l'or dans le décompte final, après en avoir pourtant raté plusieurs au même endroit, pour donner l'avantage au Heat à 1'17" de la sirène (93-95), et il est aussi l’auteur de l’action qui scelle le sort de la rencontre, avec une superbe pénétration sur la quelle un fatigué Tim Duncan hors de position n’y peut rien avant de s’appuyer confortablement sur Dwyane Wade, qui n’aura pas vraiment brillé dans ce Game ‘2’ mais qui a toutefois le mérite d’inscrire le panier de la victoire (14 points avec 5/9 tirs et 5 balles perdues) très discret donc durant une longue partie de la rencontre.

Très bon match par contre de Rashard Lewis, qui couvre ses difficultés défensives en élargissant au maximum la zone de couverture (14 points, 3/7 à trois points). N’oublions pas d’omettre de signaler la contribution fondamentale de Ray Allen (9 points, 4/7) lui qui sortait du banc, en terme de réalisation, il ne propose cependant une fois de plus rien ou presque. Emblématique, cependant, le 53% aux tirs de l'ensemble du cinq du Heat grâce auquel le champion sortant aura su clôturer les débats. Le " Pace-and-Space " de Spoelstra, si pratiqué avec ces espacements (et surtout avec ce James, maintenant en mesure de marquer autant de paniers en position statique) et un cinq majeur en mesure de faire déjouer la structure défensive de San Antonio fonctionne parfaitement et c’est le moins que l’on puisse dire.

Les Spurs, d'autre part, ont donné l'impression d'être en mesure de tuer le match d’entrée avec un sanglant (30-19 après les premières 14' de jeu) et de faire de nouveau le coup au milieu de troisième quart-temps. Malheureusement pour les Texans, le bon rendement offensif ne dure pas en seconde période ou les coéquipiers de Tony Parker gaspillent énormément. L’équipe de San Antonio montre beaucoup de nervosité et une sensation de vouloir à tout prix accélérer les choses pour essayer de l’emporter et ce le plus rapidement possible. avec un 0/4 à partir de la ligne des lancers francs suite à une faute antisportive de Chalmers sur Parker, et avec un final haletant mais mal géré par un Manu Ginobili qui manque à peu prés tout, avant de jeter la balle dans les tribunes à la recherche d'une passe impossible pour Tim Duncan, puis de tenter ensuite avec un pas en arrière une triplette forcée qui certes touche l'anneau mais ne rentre pas. Bien sûr, il y’a toujours le phénomène James, qui frustre à plusieurs reprises la défense - qui pourtant n’a pas démérité dans l’ensemble - Leonard et Diaw, infligeant une série de coups lourds psychologiquement au Heat qui à long terme aurait pu être fatale aux visiteurs mais qui s'est avérée sans conséquences.

Alors que Tim Duncan (18 points, 15 rebonds) et auteur d’une première partie de match spectaculaire mais qui accuse le coup de façon inexplicable au niveau physique dans la seconde moitié du match ce qui ne l’empêchera pas de réaliser son 157ème double-double en playoffs égalant le record de Magic Johnson. Marco Belinelli après une bonne prestation lors du Game one a été rapidement appelé par Popovich à faire son apparition sur le parquet suite aux fautes de Leonard et Green, l’Italien pas très brillant marque seulement 3 petits points (1/5 au tir) en 22 minutes, un manque totale d'efficacité offensive.

Mardi soir, la série se déplace à Miami: Le Heat aura l’occasion de peut-être prendre une option sur le sacre d’autant que leur bilan cette année en playoffs est parfait (8-0 pour l'instant), surtout si James réalise le même match, mais cette série semble beaucoup trop équilibrée pour s’aventurer à quelconque pronostique.

San Antonio: Duncan 18, Leonard 9, Splitter 2, Parker 21, Green 9; Bonner 0, Diaw 7, Mills 8, Ginobili 19, Belinelli 3. N.e.: Baynes, Ayres, Joseph. Coach : Popovich.

Miami: Lewis 14, James 35, Bosh 18, Chalmers 5, Wade 14; Andersen 3, Haslem 0, Jones 0, Cole 0, Allen 9. N.e.: Oden, Douglas, Battier. Coach: Spoelstra.

 



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