Une bonne partie de ce budget sera consacré à la réhabilitation d’un lot de 11 immeubles classés vieux bâti et à la rénovation du Palais du Bey et de la mosquée Pacha située dans le vieil Oran, Sidi El Houari.

Les derniers recensements effectués par les services de l’Opgi ont confirmé une telle évidence en faisant état de prés de 2 000 immeubles menaçant de s’écrouler à tout moment.  Les responsables en charge de l’habitat indiquent que «la réhabilitation des vieilles bâtisses a été décidée au plus haut niveau, seulement cette opération bute sur un certain nombre de d’embuches dont l’appartenance de 80% d’immeubles aux particuliers».

Seul le relogement peut s’avérer salutaire. Mais à quel prix sachant que la demande dépasse largement l’offre. En dépit de toutes les mesures prises, la problématique demeure en l’état. Les dernières nouvelles annoncées en fin de semaine par le ministre de l’habitat portent dans leur dimension l’absorption de la colère populaire. La situation s’aggrave à la faveur de la prolifération sauvage et en toute quiétude des bidonvilles.

Oran est entourée par une ceinture de taudis implantés aussi bien dans la périphérie est d’Oran (Sidi El Bachir) que dans la partie ouest de la ville en l’occurrence à El Hassi, Coca, Rocher et Douar Tiartia.