Pour tenter de « briser » le mur de silence qui entoure l’agression israélienne conte Ghaza, des partis islamistes ont tenté de manifester leur soutien à Alger. Le premier à le faire est le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) qui a organisé devant son siège à Alger un sit-in de soutien au peuple palestinien.

Le président de ce parti, Abderrezak Makri, dénonce « la violence sioniste » et « les crimes de guerre » d’Israël et appelle « les pays arabes à sortir de leur silence » pour aider le « peuple martyr » de Ghaza. Le chef de parti a également dénoncé « l’hypocrisie occidentale » qui soutient les Israéliens.

De son coté, un groupe salafiste a tenté de marche à Belouizdad, après la prière de vendredi. Le groupe que dirige Abdelfatah Hamadache, a trouvé le prétexte de la guerre à Ghaza pour s’attaquer aux autorités algériennes qui ont exprimé leur disponibilité à la réouverture des synagogues fermées durant la décennie 1990. Le chef islamiste dit « s'opposer à la réouverture des synagogues » qui, selon lui,  préfigure « une normalisation des relations de l'Algérie avec Israël », rapporte l’AFP.

Le reste de la protestation a été exprimé par les imams dans les mosquées.