Le laxisme des autorités locales quant à la régularisation de certaines situations, restées à la traine provoque les coureaux des acteurs de la société civile. Dans la plusieurs communes de la wilaya de Bejaia la colère est au rendez-vous ces jours-ci. Cette après midi, le mouvement associatif de la commune de Bejaia comptent réinvestir la rue.

A l’issue de l’assemblée générale tenue hier soir, il a été décidé de fermer le boulevard jouxtant le siège de la wilaya de Bejaia, soit en face de l’espace vert convoités par un promoteur immobilier pour y construire un bâtiment. La protestation initiée, il ya une semaine n’a, apparemment, pas  sensibiliser les parties concernées, en l’occurrence la municipalité et la wilaya. En cette fin de journée, les militants protecteurs des espaces verts de la ville vont revenir à la charge et de manière plus musclée. Ils vont tout simplement fermer la route.

 A Akbou, les habitants de la localité de L’mechta, (ex-Riquet) ont procédé à la fermeture de la RN26 au niveau de leur localité. Ils réclament la régularisation de leurs parcelles de terrain, restées en suspens depuis des mois, malgré la multitude d’actions menées ces derniers jours. Ainsi, les frondeurs appellent les autorités à régler leur problème dans les meilleurs délais afin qu’ils puissent  « bénéficier de l’aide octroyée par l’Etat pour la construction d’habitations rurales », affirment les frondeurs. Et lorsqu’on connait la crise que vit la municipalité, le problème ne sera pas régler de sitôt. Même la solution préconisée à la faveur de la dernière manifestation est compromise. 

En revanche dans la commune d’El-kseur, 15 associations  ont apporté leur soutien aux élus locaux qu’ils interpellent pour assurer leur «  devoir de conscience pour mettre fin à la gestion unilatérale et inadmissible du maire ». Le mouvement associatif exige des élus «de se démarquer définitivement des pratiques provocatrices et dangereuses » de ce maire et d’agir en leur âme et conscience pour «  redonner à la population d’El-kseur la sérénité et l’espoir ».

 Salim S.