La marche a débuté du siège du conseil scientifique s’est estompée à la direction générale du chu d’Oran. Cette sortie, murement réfléchie explique-t-on, vient en réponse quant au silence du ministère de la santé devant prendre en compte le dossier des chefs d’unités. «Celui-ci est demeuré en suspens depuis une dizaine d’année», a affirmé le Dr Benata, membre du bureau local est une.

Pour les hospitalo-universitaires d’Oran, «la commission ad hoc interministérielle a traité les 200 dossiers en souffrance et ce, à l’issue de la tenue de plusieurs réunions de cette entité». Et d’ajouter tout en déplorant que «les décisions de nominations tardent à venir et ce depuis le début de l’année en cours».

C’est pour quoi la base locale du syndicat estime «juste et légitime de monter au créneau en recourant inévitablement à une action de protestation, question d’interpeller le ministère de la santé sur l’urgence d’en finir une fois pour toutes avec ce dossier». D’autant plus, a précisé le Dr Bentata, que «des actuels chefs d’unités sont à la porte de la retraite et ne pourront pas bénéficier des avantages que leur offre leur statut dans le décompte de leur pension de retraite». Sur sa lancée il a précisé que «cette question connaitra d’autres développements à la suite des nouvelles dispositions initiées par le département ministériel de Abdelmalek Boudiaf».