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Il a clôturé hier le festival de la chanson et musique kabyle

Ait Menguellet fait un tabac à Bejaia


15 Août 2014 | 15:15
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Les concerts du chanteur Lounis Aït Menguellet drainent les grandes foules. Nous l’avons constaté dans la soirée de Jeudi à la clôture du festival de la chanson et musique kabyle. Sur l’esplanade de la maison de la culture de Bejaia. Il n’a pas dérogé à la règle. Les Aït Menguellet, père et fils, ont fait un véritable tabac devant un public totalement séduit et acquis.


Auteur : Salim S.


Pour clôturer son festival, la maison de la culture  n’a pas lésiné sur les moyens en consacrant la première dernière soirée musicale à l’un des plus grands noms de la chanson algérienne, Lounis Aït Menguellet, dont le dernier gala à Bejaia remontait à 2012. Le public, des familles notamment, s’est déplacé en grand nombre pour assister à cet évènement.

Il était 22 heures 30 passées lorsque le chanteur kabyle fit son apparition sur scène, après les allocutions de circonstance prononcées par la directrice de la culture de Bejaia. « Je ne sais pas faire de discours. La seule chose que je sais faire c’est chanter. Ce soir je suis là pour chanter », lancera Lounis à son public, avant d’entamer son programme avec « Theltiyame » (Trois jours de ma vie), chanson puisée dans son répertoire des années 70. Puis, les chansons se sont enchaînées. L’une après l’autre, elles invitent les spectateurs à un véritable voyage à travers le temps. Les unes sont écoutées dans un silence religieux pour mieux plonger dans l’univers poétique de Lounis et mieux saisir la portée du verbe ciselé par un orfèvre du mot. Les autres sont de véritables invitations à la fête, à la joie et à la danse. Plus d’une dizaine de chansons ont été ainsi interprétées par un Lounis, fidèle à son

 image de grand artiste se donnant à fond pour satisfaire un public qui l’a toujours accompagné dans sa carrière artistique. « Aya avrid » (le chemin), « Sver a yuliw » (courage mon cœur), « Lwach el ghivame » (le poids de ton absence), « Taqvaylith », « JSK », « etas etas » (fais dodo), « tawriqth tachvhant » (la feuille blanche), et bien d’autres titres, puisés aussi bien de son riche répertoire que de son dernier album, le chanteur a gratifié son public de ses plus beaux textes, tout le long d’une soirée qui s’est avérée courte.

Ce récital a été également une occasion pour l’assistance de (ré) découvrir un autre Aït Menguellet, Djaafer, qui suit doucement et sûrement le chemin de son père. Djaffer est aussi bien à l’aise, sur scène devant un micro que derrière un synthé accompagnant son père. Ce récital a été suivi par un grand public locale et des nombreux estivants.



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