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Réseau routier

Un maillage de tout le pays en perspective


17 Septembre 2014 | 07:13
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Auteur : Hamid Salhi


Le réseau routier algérien est en plein développement grâce au programme de modernisation des autoroutes. Nous citons la réalisation de l'Autoroute Est-Ouest totalisant 1216 km et le lancement des travaux de réalisation de l'autoroute des Hauts-Plateaux de 1020 km.

Il existe aussi la route transsaharienne (nord-sud) qui a été promue par le gouvernement pour accroître le commerce entre les six pays traversés par cette route (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie).

Selon les autorités concernées, le schéma directeur routier et autoroutier 2005/2025 est un référentiel de développement à court, moyen et long terme des infrastructures routières et autoroutières. Il découle d'une vision globale et d'une planification stratégique à l’horizon 2025, répartie sur plusieurs phases principales entre 2005 et 2025 dans une vision d’aménagement du territoire n’excluant aucune région.

Le réseau routier algérien demeure l'un des plus denses du continent africain, sa longueur est de 112039 km dont 29573 km de routes nationales et plus de 4910 ouvrages d'art. Ce réseau est complété par un tronçon de 1216 km reliant la ville d'Annaba de l'extrême Est jusqu'à la ville de Tlemcen à l'extrême Ouest.

Le transport représente ainsi un des piliers fondamentaux du développement équilibré de toutes les régions du pays même si certaines d’entre elles restent encore à désenclaver.

Les systèmes de transport efficaces et les réseaux modernes sont donc une nécessité pour le développement économique, le bien-être social, la production à grande échelle, selon les concepteurs de cette politique. Cette dernière a aussi suscité l’intérêt des patrons et des économistes à cause de son rôle dans le maillage du pays.

 

De nouvelles routes en chantier

D’ailleurs, dès l’annonce, à la fin d’août dernier par le conseil des ministres, de l’adoption d’un nouveau programme quinquennal d’investissements publics 2015-2019 de 262,5 milliards de dollars qui devra contribuer à la relance de nombreux secteurs productifs, les économistes et le patronat ont insisté sur la réalisation de nouvelles routes. Experts et représentants du patronat estiment que ce nouveau programme, dont le président de la République Abdelaziz Boureflika, a chargé le gouvernement de finaliser le projet, doit être centré sur la poursuite des investissements dans les infrastructures notamment routières. C’est le cas de Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA). Il a indiqué que le programme poursuivra les investissements déjà consentis dans les secteurs des infrastructures afin de faciliter la relance de l’industrie, du tourisme et de l’agriculture même si pour l’instant, les arbitrages ne sont pas encore réalisés par le gouvernement. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devait appeler les partenaires sociaux pour une consultation à propos de ce nouveau programme.

Même son de cloche du côté de Slim Othmani, président du Cercle de réflexion autour de l’entreprise (CARE) qui a souligné que l’organisation a déjà fourni plusieurs contributions sur les enjeux de développement dans le pays y compris en ce qui concerne les infrastructures et les routes car cela favorise le développement économique et social.

Quant à Mustapha Mékidèche, consultant en économie, il commence par constater que le programme sera axé sur la diversification de l’économie et la poursuite des investissements dans les grands travaux comme dans la construction des autoroutes.

 

La part belle du plan quinquennal

Toutefois, il met en garde contre la répétition des erreurs commises lors de l’exécution des programmes précédents ce qui a abouti à des surcoûts et à des retards dans la réalisation.

Interrogé, Kamal Rézig, économiste et enseignant à l’université de Blida, souligne que le plan quinquennal devra se concentrer sur cinq secteurs en citant parmi eux les routes afin d’exploiter les potentialités de l’Algérie.

L’économiste souligne que l’Etat a déjà investi énormément dans les infrastructures et les routes et que cet effort doit être poursuivi. Même Abdelhamid Mezaache, expert en économie, s’attend à ce que le plan quinquennal poursuive son orientation d’investissement dans les infrastructures et les travaux publics.

Dans le cadre des grands projets, l’économiste souligne que même si les orientations du programme ne sont pas connues dans leur ensemble, il devrait quand même y avoir la poursuite de la politique de construction des routes avec l’autoroute des Hauts-Plateaux.

 



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