Le président français, François Hollande, a convoqué, pour ce jeudi, dès son retour de New York, une réunion de crise du gouvernement au lendemain de l'annonce de la décapitation de l’otage français en Algérie.

Hollande souligne que cet assassinat renforçait sa «détermination» à lutter contre ce groupe «ultradical» et que les frappes françaises se poursuivraient en Irak «tout le temps nécessaire». Il ajoutera, devant l'Assemblée générale de l'ONU, que la France «vit une épreuve, mais ne cède jamais au chantage».

Egalement, il dira que «l'Algérie continuerait à mobiliser toutes les forces possibles» pour retrouver les assassins de l'otage.

François Hollande doit réunir pour ce jeudi, un «conseil de défense pour à la fois fixer les buts que nous avons assignés à nos opérations militaires et renforcer encore la protection de mes compatriotes».

Le Conseil français du culte musulman s'est dit «horrifié». Même effroi du côté des partis politiques français, qui ont soutenu très largement au Parlement les frappes françaises en Irak. L'Union européenne a elle aussi condamné «l'assassinat barbare», en se disant «plus que jamais unie» pour soutenir la lutte antiterroriste.  

Selon certaine presse, le principal ravisseur d'Hervé Gourdel serait un ex-conseiller militaire d'Abdelmalek Droukdel, chef de l’Aqmi. Cet homme, aunom de Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou Selmane, faisait partie d'une cellule d'Aqmi à l'origine des attentats suicide contre le palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger.

 Avec AFP