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Conférence du FFS pour le consensus national

Nebbou : «Nous avons des contacts informels avec des acteurs politiques »


29 Septembre 2014 | 15:37
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La préparation de la conférence pour la construction du consensus national que prépare le FFS n’avance pas comme le souhaite la direction du parti. Plusieurs mois après l’annonce de la volonté de cette formation de prendre cette initiative, on n’arrive toujours pas à fixer la date de l’échéance, qui reste toujours inconnue. « J’ai des contacts informel avec des partis et des personnalités nationales. Je dévoilerai tout sur ces contacts lors de la prochaine réunion du conseil national, prévue pour le week-end suivant la fête de l’aide », déclare le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, en marge de la cérémonie de célébration du 51ème anniversaire du parti organisée, hier en son siège national.


Auteur : Saïd Rabah


Dans son discours au début de cette cérémonie, Mohamed Nebbou réitère l’appel du FFS à tous les acteurs politiques à prendre part à cette initiative visant à reconstruire un consensus national. « Nous tendons notre main à tous les parti et à toutes les personnalités nationales. Nous ne sommes contre personne et nous n’avons aucun préalable », lance-t-il. Selon lui, le plus important est de parvenir à un changement. 

« Peu importe l’appellation qu’on donnera à cette initiative, l’essentiel est de parvenir à un changement. Nous sommes ouverts à toutes les propositions », explique-t-il. Pour l’orateur le FFS reste « serein » et « il prendra le temps nécessaire pour réaliser son objectif ». 

Le secrétariat national désigné le 10 octobre 

Interrogé sur la composante du nouveau secrétariat national du parti qui tarde à être installé, Mohamed Nebbou annonce que la composante sera dévoilée à l’occasion de la réunion du conseil national du parti, prévu pour le 10 ou le 11 octobre prochain. Intervenant par la même occasion, Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du FFS, fustige ceux qui, selon lui, « critiquent le parti et ses initiatives ». 

« Le FFS a des propositions et une vision de l’avenir. Prenons l’exemple du printemps arabes de 2011. Beaucoup ont reproché au FFS le fait de n’avoir pas sorti dans la rue. Le temps nous a donné raison (…) Nous, nous un printemps algérien et maghrébin », dit-il. Pour lui, le président historique du FFS, Hocine Aït Ahmed, a toujours eu des visions stratégiques.

« Le FFS a été créé en 1963 parce que le consensus qui a existé en 1954 et lors du congrès de la Soummam en 1956 a été brisé. Aujourd’hui nous voulons reconstruire ce consensus avec tous les frères, y compris ceux qui sont dans le pouvoir », soutien-t-il, précisant que le parti était le premier à appeler à une transition démocratique négociée avec le pouvoir.  

Condamnation de l’assassinat d’Hervé Gourdel     

Par la même occasion, les responsables du FFS ont condamné l’exécution du touriste Français, Hervé Gourdel, mais aussi la stigmatisation de la Kabylie. « Je m’insurge contre l’image qu’une certaine presse donne de l’Algérie et de la Kabylie. Il faudra que les autorités nous disent la vérité sur ce qui s’est passé », précise Mohamed Nebbou. Pour sa part Ali Laskri soutient que le mode opératoire des auteurs de cet assassinat odieux  et toutes ses pratiques ne sont pas algériennes. 

« Nous sommes, et particulièrement la Kabylie, un peuple pacifique et hospitalier. Ces pratiques ne sont pas les notre », lance-t-il. 
  



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