La saison estivale  s’annonce à peine et déjà des signes de non préparation se font au grand jour. Bejaia, ville touristique par excellence, fait parler sur des aspects liés à l’environnement et l’insécurité. Des aspects, qui n’y sont pas provoquer des appréhensions tant chez les futurs visiteurs que chez les habitants. Et ce ne sont pas les faits que l’on vit au quotidien qui vont nous contredire.

Vendredi dernier, une bataille rangée entre deux gangs rivaux a éclaté, dans la soirée sur la nationale 24, l’unique route qui mène vers la côte ouest, très prisée, ces dernières années. Cette bagarre, qui fait suite à un banal accident de circulation a provoqué  un climat de terreur auprès des habitants du quartier Aâmriw en particulier et chez les usagers  de cet axe routier.  La police ne s’est déplacée sur les lieux qu’une heure après, soit à la fin des hostilités et le départ des protagonistes.

Sur la côte-est, c’est un paysage repoussant que l’on observe le long de la RN 09, matérialisée  sur toute sa longueur par de nombreuses décharges sauvages. Les citoyens, les associations de défense de l’environnement, les médias locaux et bien d’autres personnes ont dénoncé ce laxisme des pouvoirs publics.

De réputation méditerranéenne, cette côte aux multiples stations balnéaires, se présente aujourd’hui comme une gigantesque décharge publique et certains responsables osent, toute honte bue, parler de tourisme balnéaire et vont jusqu’à organiser des séminaires, colloques et sessions de l’assemblée populaire de wilaya sur le tourisme.

En arrivant sur Aokas, les jeunes et les  nombreuses familles, qui à afflueront sur Béjaïa, auront  à « admirer » non pas la beauté de nos plages mais leur mise à mort silencieuse, accompagnée symphoniquement par le silence coupable des élus locaux et des pouvoirs publics.

Deux exemples parfaits qui illustrent la manière avec laquelle on prépare a saison estivale à Bejaia 

Salim S.