Les bénéficiaires  des stands de fruits et légumes  et de locaux de vente de produits  d’épicerie et des viandes de boucherie ne savent plus à quel saint se vouer depuis  leur perception de leurs titres d’acquisition. Ainsi, ces ‘’Marchés de proximité’’ sont toujours fermés avec leurs malfaçons. Pour rappel, ce projet national a accusé un retard de plus d’une année depuis son lancement par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités mocales à l’effet d’éradiquer le commerce informel qui clochardise encore les espaces publics de la ville.

Il semble que la reprise d’activités de ces infrastructures est tributaire de la volonté  des marchands et commerçants ainsi que celle  des élus locaux en charge de ce dossier « économique et social». Lorsqu’on sait que les locataires actuels de la mairie sont les mêmes qui ont failli manifestement dans la mise en activité de projets similaires, il y a plus d’une décennie (1998), l’on reste perplexe quant à la mise en service de  ces ‘’Marchés de proximité’’ !

Le marché couvert Emir Abdelkader du centre-ville ; le centre dit de micros- entreprises et le marché dit EPLF de la zone d’habitation urbaine du nord (ZHUN) appelée communément cité des 900 logements ; les locaux de l’ex-EDGA et le centre dit de micros- entreprises de la zone d’activité commerciale (ZAC -Chihani Bachir) ainsi que le centre dit-de micros-entreprise de l’agglomération semi urbaine de Derradji Salah sont autant d’exemple du fiasco des pouvoirs publics !

Alors que les espaces de commerces existants et clochardisés par excellence  présentent des risques imminents pour la population et les commerçants à l’exemple de l’incendie de l’an dernier survenu au ‘’Marché de la méga cité 1600 logements’’ et les risques potentiels que présente celui dit de ‘’Tangea’’ militent pour la mise en activité urgente des infrastructures commerciales modernes, fiables et relativement sécurisées dans une ville où la consommation ne cesse de croitre face à l’urbanisation accélérée et la population nouvellement installée…