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Révision de la Constitution

Ouyahia écoute


04 Juin 2014 | 17:57
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Les consultations autour de la révision de la constitution continuent à un rythme soutenu. Des personnalités et des chefs de partis ont eu à rencontrer le chef de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia et émis chacun ses réserves et ses observations.


Auteur : Amina Hakem


Personne à ce jour n’a eu à faire de déclarations fracassantes et tout semble être empreint de sérénité et de compréhension.

Et si les invités ont été plutôt bavards à leur sortie du bureau du chef de cabinet, Ahmed Ouyahia a quant à lui, observé un silence assourdissant. Aucune déclaration, aucun commentaire. L’homme s’est imposé un droit de réserve au point que l’on oublie que c’est lui qui mène la danse. Une habile stratégie qui met au devant de la scène les personnes consultées, alors que lui s’efface totalement pour ne pas donner l’impression de trop peser sur le cours des consultations. Ouyahia écoute.

L’homme que l’on dit des sales besognes et qui ne s’en cache pas, change ici de registre et se retrouve chef d’orchestre de l’une des plus importantes reformes du quatrième mandat du président Bouteflika. Une noble mission pour ce grand commis de l’Etat et bête politique reconnu comme tel par ses plus farouches adversaires.

Faire mieux que Bensalah

C’est peut être le meilleur ou l’un des meilleurs de sa génération, même s’il n’a pas réussi, à ce jour, à se défaire de cet image d’homme sans sentiments ni considérations humaines, qui, il faut bien le dire ne l’a pas beaucoup servi pour jouir de la popularité qui devait lui permettre de voir plus haut.

Mais l’homme ne semble pas aussi affecté que cela par cette impopularité qui lui colle à la peau et pense qu’il faut prendre toutes les décisions nécessaires pour le bien du pays même si elles peuvent être impopulaires. C’est un peu un raisonnement à la Margaret Tatcher qui a prouvé son efficacité à la fin des courses malgré toute l’impopularité de la dame de fer.

Mais Ouyahia doit négocier là, avec ces consultations, l’une des plus délicates réformes de ce quinquennat et il doit faire mieux que Bensalah dont le forcing pour imposer les amendements à la constitution en 2008 ne l’ont pas beaucoup servi, ni lui ni le pouvoir, qui dit on a abusé de la crédulité des Algériens pour servir les ambitions d’un seul homme. Un épisode qui justement dépeint sur les consultations actuelles et porte un sérieux coup à leur crédibilité et sincérité.

Et c’est là que l’on jugera toute la dextérité et l’intelligence d’Ahmed Ouyahia pour couper le cordon entre 2008 et 2014, et réussir l’exploit de remettre ces consultations dans le cadre qui est le leur aujourd’hui, à savoir que ces amendements ne servent nullement à assouvir les seules ambitions d’un seul homme mais à doter le pays d’une Loi Fondamentale garantissant toutes les libertés et consacrant la démocratie comme un choix irréversibles pour l’Algérie.

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Commentaires

  1. mehdi mountather   06 Juin 2014

    La constitution 100% satanique pour éviter la fin de ce pouvoir Ouyahia Sellal Bouteflika les ministres les députés les chefs des partis sénat leurs moyens d'information les généraux et le peuple algérien et leurs animaux par ces punitions d'ALLAH les séismes plus 6 les inondations grêlons 300g les tornades feu de forêt les foudres les accidents de la route de train crash d'avion coronavirus arrêt cardiaque l'application de la charia islamique maintenant aux terroristes Aqmi Qaida marionnettes des services secret de l'Otan de poser leurs armes pour éviter la mort par balles

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