L’affaire sera jugée, ce lundi, au tribunal d’Oran. A signaler que, le représentant du parquet a requis lors de leur présentation un mandat de dépôt, pour l’ensemble des cadres entendus. A noter, l’absence du directeur général adjoint chargé des crédits immobiliers, qui se trouvait en France. Outre le Pdg de la CNEP- bank , la justice a convoqué trois directeurs généraux adjoint qui siègent au comité de crédit, pour avoir leur version des faits sur l’octroi d’un crédit de 570 milliards Centimes , pour la société de promotion immobilière «  Mobil art » pour la réalisation de 4 tours de logements de haut standing , à Sidi Mhamed sur la frange maritime.

L’enquête déclenchée par la BEF de la sureté d’Oran, au début de l’année en cours, était motivée par l’octroi d’un crédit supplémentaire de 70 milliards Cts au promoteur. Ce dernier, en butte à des problèmes de trésorerie et de remboursement du premier crédit ne trouva pas mieux que de solliciter un crédit supplémentaire, pour achever les travaux.

Un vœu que la direction générale de la CNEP –Bank s’empressa d’exaucer, au mépris des règles prudentielles, sachant les antécédents du premier responsable de la société, qui avait auparavant des problèmes avec le banque nationale d’Algérie à cause d’un crédit contracté non remboursé.

Ceci sans omettre de préciser que le responsable de «  Mobil art » qui fait l’objet d’un mandat d’amener international, suite à sa condamnation à 10 ans et 7 années de prison ferme, dans l’affaire du crédit avec la BNA et une autre affaire de fuite de capitaux vers l’étranger qui porte sur une somme de 600 mille Euro. Avant de prendre la clé des champs, il s’arrangea pour changer les statuts de sa société et la mettre sous le nom de son fils.

Une entorse que la banque laissa passer pour éviter une banque route au projet des tours «  El bahia » avec son lot de pertes financières et le retentissement du scandale sur l’image de la CNEP- Bank. la crainte du scandale obligea la direction générale de la banque à geler la décision d’octroi du crédit de 70 milliards accepté au début et la révision des termes du contrat avec le promoteur en l’obligeant à verser la totalité des ventes de ces appartements dans les comptes de la banque.