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NBA (Les finale)

San Antonio tout proche de toucher au bout !


13 Juin 2014 | 15:03
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Quarante huit heures après, les Spurs s’imposent de nouveau à Miami 86-107 et se retrouvent désormais à une seule victoire du titre suprême. Un autre grand match pour Kawhi Leonard 20 points et 14 rebonds, tandis que Tim Duncan dépasse Magic Johnson pour le nombre de doubles-doubles dans l'histoire des séries éliminatoires de la NBA.


Auteur : salim hamidouche


Pour la deuxième fois de sa carrière, le brillant Kawhi Leonard réalise deux matchs consécutifs avec au moins 20 points marqués. Et il ne pouvait pas le faire au meilleur moment. Après son incroyable performance dans le Game 3, l'ailier des Spurs a de nouveau réalisé un nouveau récital faisant taire l'American Airlines Arena. Déchainé sur les deux côtés du terrain avec 20 points, 14 rebonds (5 offensifs), 3 passes, 3 récupérations et 3 tirs bloqués mais, chiffres à part, c'est son attitude qui en a surpris plus d’un. Une envie et un joueur qui non seulement accepte le défi avec LeBron James, mais qui semble murmurer à son oreille, "oui, tu es fort. Mais j'ai le suis tout autant."

Comme mentionné dans le Game 3, il serait tout à fait injuste voir pathétique de réduire le large succès des Spurs que dans la superbe prestation de Leonard qui offre aux Texans leur deuxième victoire à l'American Airlines Arena (la deuxième défaite consécutive de Miami dans les séries éliminatoires, ce qui ne s'était plus produit depuis plus de deux ans et 48 rencontres). Et une fois de plus, le résultat du schéma tactique des noirs-argentés, composé de beaucoup, beaucoup de protagonistes toujours prêts à se relayer sur la scène a porté ses fruits. Tony Parker a terminé avec 19 points en faisant tourner l'équipe à merveille, malgré deux petites passes seulement. Tim Duncan a une fois de plus écrit son nom en lettres d’or dans l'histoire en devenant le joueur avec le plus de minutes et de double-double réalisés (10 11 rebonds hier soir) en playoffs. Boris Diaw lui, joue un autre match ou une nouvelle fois, il fit parler toute son intelligence. Son basket phénoménal lui permet de frôler le triple-double avec 8 points, 9 passes et 9 rebonds. Danny Green avec une série de triplettes fondamentales avait lui auparavant permis à San Antonio de faire le premier écart de la rencontre, et quand Patty Mills se lève du banc, il ajoute au cinq Texan une qualité impressionnante et lui apporte la sécurité et toute l’expérience d’un vétéran avec des paniers de grandes importances qui ont pesé très lourd lors du décompte final (14 points en 16', 5/8 sur le terrain et 4/6 à trois points).

Après l’énorme rendement offensif en première période du Game 3, il était peu probable voir impossible que les Spurs puissent renouveler une telle performance d’autant qu’on s’attendait que le Heat hausse le thon se montrant physiquement et mentalement plus présent. , en particulier dans ce deuxième match à domicile de la série: et pourtant, c’est tout à fait le contraire qui s’est produit. En effet, à l’image de mardi dernier, San Antonio attaque fort le match tandis que Miami est à la traîne sur la défensive avec un faible ratio offensif et un relâchement défensif aussi inquiétant qu’indigne d’une finale NBA. Sans idées ni solutions, Miami se contente de mettre le ballon dans les mains de LeBron James et attendre que son messie fasse la différence à lui seul. Et oui, alors que Chris Bosh disparaissait littéralement du jeu après un début pourtant prometteur qui semblait effacer sa mauvaise performance du Game-3 et Dwyane Wade encore une fois décevant et incapable de créer le moindre décalage (10 points avec 3/13 tirs, seulement 4 dans les trois premiers quart-temps), avec un langage du corps et un manque d'explosivité horrible, San Antonio prend rapidement le large regagnant les vestiaires avec un sanglant 19.

Les visages et les attitudes des joueurs de Miami sont celles d'une équipe effrayée, tremblante et dépassée à la fois physiquement et mentalement, la seule bouée de sauvetage à laquelle pouvaient s'accrocher les poulains de Spoelstra c’est que LeBron se rebiffe et fasse la différence comme ce fut le cas lors du Game 2 à lui tout seul. James a certes marqué 19 de ses 28 points dans la troisième quart-temps avec 7/8 aux tirs, mais le problème c’est que tous les autres du Heat, toute l’équipe comprise ne marque que deux pathétiques petits points. San Antonio continue de maltraiter et de mettre aux supplices une défense devenu plate avec un Leonard impressionnant de par son physique et son énergie, tandis que Mills martèle avec continuité des coins et brule le cercle avec des trois points, malgré le super-dernier quart-temps de LeBron, l'avantage des visiteurs atteint les 24 avant l’ultime time out, signe éloquent d’un grave dysfonctionnement des champions en titre.

Le dernier souffle et espoir vient de James sorti du banc – Sur l’une des rares inspirations de D-Wade et le plus psychologique qu’a apporté l'entrée d’Udonis Haslem, Miami réduit si l’on peut dire l’écart à -18, Spoelstra tente alors le tout pour le tout dans une dernière tentative de remontée aussi désespérée qu’impossible en mettant LeBron dans une position de point-forward et les tireurs dans les coins (Mario Chalmers une fois de plus est formidable comme meneur), mais la formation floridienne n’a plus d'énergie, surtout mentalement, pour aller plus loin. Les Spurs eux marquent et creusent l’écart donnant l’impression que chaque action est plus simple que la précédente et finissent en roue libre cette empoignade à sens unique, même l’italien Marco Belinelli (4 points) a le temps lui aussi de participer à la fête.

Dimanche soir, la série revient à San Antonio pour le Game 5: L'histoire raconte que, dans les 31 cas où une équipe était en avance de 3-1 en finale a toujours fini par remporter le titre.

MIAMI HEAT 86-107 SAN ANTONIO SPURS (3-1 pour les Spurs dans la série)

Miami: Lewis 2, James 28, Bosh 12, Chalmers 4, Wade 10; Andersen 5, Haslem 2, Battier 0, Jones 11, Oden 0, Douglas 0, Cole 4, Allen 8. Coach: Spoelstra.

San Antonio: Duncan 10, Diaw 8, Leonard 20, Parker 19, Green 9; Baynes 2, Bonner 3, Splitter 6, Ayres 3, Mills 14, Joseph 2, Belinelli 4, Ginobili 7. Coach: Popovich.

 



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