La crique sableuse de Saint Michel, dans la baie d’Arzew, vient d’être interdite à la baignade. La mesure a été prise suite à un arrêté décrété par la wilaya d’Oran. Pour cause, elle peut être à l’origine de plusieurs dangers de santé pouvant être provoqués par la pollution marine après l’apparition, constatée, d’une nappe à la fois visqueuse et huileuse dans la partie occidentale de la baie d’Arzew. L’alerte a été donnée par plusieurs baigneurs qui ont constaté, Samedi, qu’une étrange couche de goudron dégageant l’odeur du carburant se dirigeait vers la baie d’Arzew. Comme premières mesures, les services en charge de l’analyse de la qualité des eaux ont procédé aux prélèvements de plusieurs échantillonnages des eaux aux fins de les soumettre aux tests biochimiques. Des ressources proches du dossier n’écartent pas la pollution marine. Comme il a été décidé de l’interdiction de la baignade dans toute la cote ouest de la baie d’Arzew, dont particulièrement la plage dite la Fontaine des Gazelles. Les enquêteurs braquent leurs suspicions sur plusieurs tankers et pavillons battants, en attente d’entrée dans le pont d’accostage, qui mouillaient à quelques miles nautiques de la cote d’Arzew. Le déballastage, opération de vidange des réservoirs, de l’un de ces navires en pleine mer, constitue la piste la plus privilégiée par les enquêteurs. Les gardes cotes ont ouvert une enquête ouverte sur plusieurs fronts. Cette dernière se poursuit encore. La réglementation internationale régissant la navigation maritime est explicite en interdisant le déballastage en pleine mer, vu ses dégâts irrémédiables qu’il provoque dont la pollution marine. En dépit de toutes les mesures prises, la cote algérienne, notamment dans la wilaya d’Oran, n’est pas totalement propre. Sinon, comment interpréter le déversement des eaux usées droit dans les sables de plusieurs plages comme celle des Andalouses et plusieurs autres dans la station balnéaire de Ain El Turck?