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Projet de transport maritime urbain

L’ENTMV va acquérir cinq navires


18 Juillet 2014 | 08:44
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Auteur : Iles Sad


Finalement après avoir raté le coach du 21 juin, le département des transports compte bien rattraper le coup. Il manquait un bateau pour lancer cette fameuse déserte maritime urbaine Port d'Alger-Port d'El-Djamila (Aïn Benian), il semblerait que les choses entrent dans l’ordre. 

C’est du moins au vu de concrétiser ce projet tant attendu que l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a mis la main à la poche. Il s’agit de l’acquisition prochaine de trois à cinq navires selon le ministre des transports, qui précise toutefois que cela ne saurait se faire qu’après une évaluation de la phase expérimentale.

 "L'ENTMV, chargée de l'exploitation des lignes maritimes urbaines, a commencé la préparation d'un dossier pour entamer les négociations d'acquisition des navires à moyen et à long terme, parallèlement à l'affrètement d'autres navires pour lancer des lignes maritimes comme celle liant le port d'Alger à celui d'El-Djamila (Aïn Benian)", a dit M. Ghoul en marge d'une séance plénière de questions orales hier jeudi à l'Assemblée populaire nationale (APN).

Le ministre l’assure : toutes les mesures d'ordre technique sont prises pour le lancement de la première ligne qui reliera la Pêcherie du port d'Alger au port d'El-Djamila, et ce, dès l'acquisition du navire. Il ajoute que d'autres dessertes sont prévues par la suite sur Tamentfoust, Sidi-Fredj, Tipasa et Boumerdès.

A sa mise en service, cette ligne pilote nécessite une période d'évaluation, a encore souligné M. Ghoul qui a affirmé que lors de cette phase, "l'entreprise procédera à l'affrètement des navires avant d'acquérir ses propres navires".

La première ligne maritime urbaine devait relier le port d'Alger au port de Tamentfoust (est Alger), mais en raison des travaux lancés au niveau de ce dernier, le ministère a opté pour la desserte port d'Alger-El-Djamila.

 

Les raisons d’un couac

 

A l’issue de son intervention, le ministre a tenu à expliquer le retard du lancement de cette "ligne pilote" qui devait être lancée début juin. Il impute donc ce retard à "la non livraison du navire par un fournisseur italien qui a exigé des sommes supplémentaires".



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