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Avion d'Air Algérie disparu

La fille de Castro n’était pas à bord


25 Juillet 2014 | 14:09
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Le crash de l’avion d’Air Algérie suscite le débat non seulement sur les catastrophes dans les transports mais aussi sur le fonctionnement des médias et sur la coopération militaire au Sahel.


Auteur : Hamid Salhi


L’une des conséquences inattendues de ce crash est l’emballement médiatique à propos de la liste des passages. C’est ainsi que Mariela Castro, la fille du président cubain Raul Castro, a dénoncé un show médiatique monté par plusieurs médias internationaux à propos de sa présence supposée à bord de l'avion d'Air Algérie disparu au-dessus du Mali.

« Il semblerait, selon ce que m'a dit une amie journaliste, qu'il y avait une Mariela Castro sur la liste de passagers, mais avec un passeport espagnol, a expliqué à la Havane la fille du président cubain, dont la mort a été brièvement annoncée par plusieurs médias internationaux. « Malheureusement, il semble que, sans confirmer la réalité de la nouvelle, certains médias se sont avancés à créer un show médiatique avec quelque chose qui n'était pas si important », a-t-elle ajouté.

Le plus important, c'est malheureusement le nombre de victimes qu'il y a eu récemment dans divers accidents d'avion, a-t-elle ajouté.

« C'est triste de voir comme d'autres nouvelles réellement importantes, préoccupantes pour l'opinion publique internationale, ne circulent pas avec la même vitesse que cette fausse information », a-t-elle regretté.

D’un autre côté, la catastrophe remet aux premiers rangs la présence militaire dans la région. C’est ainsi que l'épave a été retrouvée par un drone Reaper.

La zone où se trouve l'épave de l'avion d'Air Algérie a été, en effet, repérée grâce à un drone d'observation français Reaper, basé à Niamey. L'armée de l'Air française dispose à Niamey de deux drones Reaper, acquis fin 2013 aux États-Unis, pour la surveillance de la zone sahélo-saharienne.

La zone a été survolée par le drone de nuit sur la base d'une information fournie par les autorités du Burkina, a précisé le ministère français de la Défense. Des militaires français à bord d'hélicoptères venus de la base de Gao se sont ensuite rendus sur le site vers 2 heures. Un détachement terrestre d'une centaine de soldats français à bord d'une trentaine de véhicules a ensuite quitté Gao de nuit pour se rendre sur les lieux, où il était arrivé vendredi matin. Les militaires devront sécuriser la zone, recueillir des éléments utiles à l'enquête, ainsi que les corps des passagers, selon la même source.

Toutefois, il est attendu que l’enquête se déroule au Mali où l’épave a été retrouvée.



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