Dans certaines régions les autorités locales semblent même avoir baissé les bras. Sur les plages de la côte Ouest d’Alger, des parasols sont installés tout au long du rivage de Sidi-Fredj, dans l’attente d’être loués. Et pas en monnaie de singe.  Entre les parasols et les accessoires certains vous font débourser jusqu’à 1600 Da. « C’est pour avoir de l’argent de poche » affirme l’un d’eux. A ces tarifs, c’est plus d’une mallette que de poches, dont ils ont besoin pour y mettre la recette nette d’impôt générée durant la journée.

Et si on appelait les choses par leur nom : du rackette. Voilà ce que sont ces activités exercés en dehors de tout cadre légal. Nous ne savons pas pour l’heure si ce rackette est organisé, mais gageons qu’il ne tardera pas à l’être tant l’activité s’exerce dans l’impunité la plus totale et les recettes générées ne peuvent laisser indifférents certains esprits vifs.

A l’instar des gardiens de parking qui peuvent vous crever les pneus si vous ne « casquez » pas, les plagistes eux ont une toute autre technique pour vous obligez à payer. Tous sont entourés de groupes d’enfants de 8 à 14 ans qui sont chargés de vous pourrir votre journée en vous jetant tout un tas d’ordures, de pierres, et autres gentillesses, tout en se chargeant de faire un maximum de bruit pour bien mettre à l’épreuve vos nerfs et rendre votre journée la plus pénible et épuisante possible…