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La fièvre aphteuse provoque la psychose à Bejaia

Le consommateur de plus en plus inquiet


24 Août 2014 | 10:19
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La fièvre aphteuse se propage de plus en plus en Algérie. Son apparition depuis le mois de juillet dernier n’a pas manque de susciter inquiétude d’abord chez les éleveurs pour atteindre ensuite les consommateurs.


Auteur : Salim S.


Intervenant dans une période de forte consommation de viande, la fièvre aphteuse a touché aussi la conscience des consommateurs et des commerçants. Les premiers boudent le produit bovin et les deuxièmes le bradent. L’exemple le plus illustratif de cette situation se trouve au niveau des fêtes de mariage en vogue ce mois-ci.

Au menu, on trouve peut de viande. La dinde et le poulet ont roi dans les plats servi. C’est inhabituel. Bien que les foyers de la maladie étant circonscrits et contrôlés avec la batterie de mesures déclenchées à cet effet, le citoyen-consommateur n'est pas du tout rassuré ni convaincu. Il n'achète plus de viande bovine.

L'Aïd El Kebir approche à grands pas et la psychose, déjà installée, prend une tournure autrement plus inquiétante sur les quelques marchés et boucheries visités à Bejaia. L’espoir n’est pas de mise. « Nous sommes mal informés. Alors qu’officiellement on nous dit que la viande et bonne a consommer dans la réalité les gens l’évitent », se plaint un autre citoyen.

Dans les quelques marchés visités, le prix de la viande bovine n'a pas subi de baisse sensible. Même si la hausse de l'offre induite par les abattages massifs de bêtes aidant, les prix ont carrément stagné, selon un boucher, l'offre va diminuer à court terme, ce qui va provoquer, explique-t-il, une hausse des prix que les bouchers n'osent pas pourtant appliquer actuellement en raison de la réticence du consommateur.

Le citoyen redoute enfin et à l'approche de l'Aïd El Kebir, que les ovins soient touchés par la fièvre. Selon le ministère, les ovins ne sont pas contaminés mais ils demeurent un vecteur de transmission.

Le déplacement du bétail doit à cet effet être sérieusement contrôlé, d'autant que, depuis l'apparition de la fièvre, des «marchés parallèles» ont pullulé.



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