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Exploitation de Ghar Djbilet et relance de la production minière

Bouchouareb annonce plusieurs accords de partenariat


22 Septembre 2014 | 19:18
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Auteur : Saïd Rabah


Plusieurs contrats de partenariat sont négociations pour relancer le secteur des mines en Algérie. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb, lors de son passage, ce matin, sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale. Le premier accord, dont les négociations sont à un stade très avancé, est celui qui concerne l’exploitation, très attendue, du gisement de fer de Ghar Djbilet dans la wilaya de Tindouf.      « Le gisement de minerai de fer de Ghar Djbilet à Tindouf est à la tête des priorités qui m’ont été confiées à l’installation du gouvernement. Nous sommes en discussion qui vient bientôt aboutir avec un partenaire étranger parmi les leaders mondiaux dans le domaine », affirme-t-il, sans donner le nom de ce partenaire étranger devant exploiter ce gisement.« Pourquoi je parle de Ghar Djbilet? Parce que la sidérurgie et l’industrie mécanique ont été identifiées comme porteurs de gisements de croissance dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle du pays. (…) La règle de 51/49% dans le domaine minier ne dérange pas le partenaire étranger parce qu’il a en face un marché solvable dont la demande atteindre d’ici quelques années les 20 millions de tonnes. Le projet du gisement de Ghar Djbilet est un projet structurant en termes de création d’emplois, de communication, de sécurisation des approvisionnements internes et des possibilités d’exportation. C’est un projet phare pour l’Algérie », explique-t-il.   

« Réouverture de Toutes les mines fermées »

Le ministre fait, par la même occasion, le bilan secteur et dénonce une situation inexplicable. Pour lui, l’objectif du gouvernement est de porter le chiffre d’affaires du secteur de 20 milliards DA actuellement à 40 milliards DA. « Je dirai que même 40 milliards de DA restent en deçà des potentialités du secteur », lance-t-il. Il cite un certain nombre de projets sous-exploités. « Prenons le cas de l’ENAMARBRE puis je viendrai au phosphate. L’ENAMARBRE  repose sur des potentialités naturelles énormes mais une vision très étroite. Pourquoi ? Parce qu’elle n’était pas préparée à ce que le niveau de la demande de l’algérien allait s’élever avec l’élargissement de la classe moyenne. Par exemple, le programme de construction de logements a été, par moment, ralenti à cause de la dépendance de l’importation du marbre », dit-il. Il annonce aussi un partenariat pour relancer l’ENAMARBRE : « Un partenariat est en cours de concrétisation avec un partenaire étranger pour accroître les capacités de production et répondre à la demande. Ce sont des projets qui vont être concrétisés à Oran et à Béjaïa pour l’instant ». Le gouvernement, selon le ministre, compte également relancer la production nationale du phosphate, jugée trop insuffisante. « Est-il concevable qu’un pays comme l’Algérie atteint difficilement une production annuelle de 1,5 million de tonnes de Phosphate alors que notre voisin tunisien en fait 8 millions de tonnes? Le phosphate est l’une des priorités du gouvernement où nous allons renforcer les investissements dans les capacités de production.  Nous travaillons sur un partenariat avec des qatari pour la production de phosphate et de l’aliment pour bétail au niveau de la wilaya de Souk-Ahras », annonce-t-il.

 



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