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Guerre occidentale contre les Etats-nations

L’Algérie sera attaquée sur ses vulnérabilités


L’historien et directeur de la revue NADQ, Dahou Djerball

25 Mai 2014 | 20:54
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Par qui, comment et à quel moment l’Algérie sera-t-elle attaquée ? La question est lancinante et les experts ont tenté d’y répondre. L’historien et directeur de la revue NADQ, Dahou Djerbal, la sociologue et spécialiste de l’Irak, Saida Beddar et le chercheur Toufik Hamel, ce sont longuement étalés sur le sujet d’abord jeudi à Tizi Ouzou, ensuite cet après midi au forum d’El Moudjahid.

Décortiquant la situation explosive au niveau de nos frontières, ces spécialistes estiment que les américains d’abord et les occidentaux ensuite vont exploiter à bon escient ce contexte. Pour eux, c’est une évidence : l’Algérie ne sera jamais attaquée militairement. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras car elle présente des faiblesses au  niveau de la cohésion sociale.

Aussi ces puissances  n’hésiteront pas à exploiter les vulnérabilités à l’intérieur. Le manque de libertés et de démocratie, l’injustice dans la distribution des richesses, les déséquilibres entre les régions et surtout les questions identitaires représentent une somme de brèches que l’Algérie se doit immédiatement de fermer.

Et c’est à ce niveau que se met en évidence toute la dangerosité de faire la sourde oreille aux revendications identitaires et sociales. Pour argumenter leur analyses, les conférenciers ont d’ailleurs convoqué l’histoire qui n’est, en fait, qu’un éternel recommencement. 

Pour démasquer le plan de pérennisation de la domination occidentale pour les décennies à venir, Saïda Bedar, remonte au début des années 1950 et cite l’exemple irakien. Elle expliquera que les américains ont planifié la désintégration de ce pays pivot au Moyen-Orient au lendemain de la prise de pourvoir par le général Kacem. 40 ans plus tard, le polar a été mis en action sur le terrain avec la première guerre du Golfe.

Enfin, la conclusion est que la menace de la désintégration des Etats nations issus de la décolonisation est réelle et s’est déjà mise en ouvre en Libye, en Syrie et dans le sahel…

 

Adem AmineL’historien et directeur de la revue NADQ, Dahou Djerball



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